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·4 de julio de 2024

Ligue 1 : Des clubs cherchent des solutions pour éviter la banqueroute

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Comme l'explique L'Équipe dans ses colonnes ce jeudi, les clubs de l'élite du football français ne sont pas tous égaux face à cette situation. Plusieurs clubs peuvent compter sur des actionnaires solides, permettant de ne pas craindre pour leur trésorerie. C'est le cas bien évidemment du Paris Saint-Germain avec Qatar Sports Investments, de Nice avec Ineos, de Rennes avec Artémis, de Monaco avec Dmitri Rybolovlev, de Strasbourg avec BlueCo et également de Saint-Étienne avec Kilmer Sports Venture, ce qui explique la capacité du club à se montrer très actif sur le marché des transferts sans connaître le dénouement des droits TV. Un confort évidemment appréciable que le club du Forez, n'avait plus connu depuis plusieurs saisons, se trouvant généralement sur la corde raide d'un point de vue financier.

Toulouse et Lille peuvent aussi s'appuyer sur des fonds leur assurant une certaine sécurité financière. Pour ceux dont le président est également l'actionnaire de référence comme du côté de Nantes, Reims, Montpellier, Lens, Brest, Auxerre, Angers ou Le Havre, la situation financière pourrait rapidement s'avérer périlleuse si le propriétaire ne veut pas ou ne peut pas palier aux difficultés financières.


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Selon le quotidien sportif, si aucune action collective n'est encore menée, des spécialistes financiers regardent les solutions permettant tout simplement le risque d'un dépôt de bilan pour certains clubs. Parmi les options envisagées, il y a bien entendu l'emprunt bancaire ou le recours à des fonds d'investissement. L'affacturage, une pratique courante dans le cadre des transferts est évoqué. Le principe consiste à se faire avancer la somme que le club doit percevoir dans le cadre d'une vente, par exemple 10M€, étalé en plusieurs versements par le club acquéreur. Un organisme avance cette somme immédiatement. D'autres regardent à contracter de la dette financière sur les marchés auprès de fonds, d'assureurs ou de tout autre organe financier.

Dans leur fonctionnement classique, les clubs de Ligue 1 reçoivent un premier versement le 15 août pour les droits TV, puis un second le 15 octobre, le troisième et dernier intervenant le 15 décembre. Un dirigeant raconte : "Si les droits télé ne sont pas payés d'ici décembre, pour les clubs moyens il manquera entre 8 et 12 millions d'euros de trésorerie. Pour la plupart d'entre eux, à la baisse des droits télé s'ajoute la perte de recette CVC par rapport aux deux années précédentes. Le premier versement est souvent important pour la trésorerie des clubs car les sommes de contrats sponsoring ne sont pas significatives en général à cette date et qu'à l'inverse, il faut souvent régler des échéances de transferts, même anciens."

Face à cette situation précaire, les clubs "moyens" verraient d'un bon œil que le dernier versement de CVC, ne soit pas exclusivement reversé aux tops clubs comme prévu mais puissent servir à tous en cette période de crise. Par ailleurs, face à cette situation financière très incertaine, ces clubs pourraient être poussés à accepter une offre ferme aux rabais d'un diffuseur pour les droits TV, au détriment d'une offre plus incitative avec des bonus, que les gros plébisciteraient. Deux mondes risquent de s'affronter avec des enjeux très différents donc pour les uns et les autres.

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