Ligue 1 : 61 parlementaires s’opposent à la dissolution des groupes ultras | OneFootball

Dissoudre les ultras, une solution ou un problème en plus ? 61 parlementaires dénoncent une mesure "contre-productive" et appellent à un vrai dialogue.

Face à la menace de dissolution pesant sur la Brigade Loire, les Magic Fans et les Green Angels, un front politique s’organise. 61 députés et sénateurs, principalement issus de la gauche, ont signé une tribune dans Le Monde dénonçant une mesure jugée inefficace et contre-productive. À l’initiative du député ligérien Pierrick Courbon, le texte rappelle que les groupes de supporters ne doivent pas être assimilés au hooliganisme. Selon les signataires, dissoudre ces associations reviendrait à priver les tribunes de leurs interlocuteurs identifiés, risquant d’aggraver les tensions plutôt que de les apaiser.

Le dialogue plutôt que la répression ?

"La présence de cadres bénévoles et d’interlocuteurs clairement identifiés (...) est une condition favorisant le nécessaire dialogue entre les clubs, les forces de sécurité, les instances sportives, les pouvoirs publics et les supporteurs", peut-on lire dans la tribune. Les parlementaires demandent un moratoire sur les dissolutions et proposent la tenue d’États généraux du football pour aborder la question de la sécurité dans les stades de manière concertée. Un appel au dialogue qui intervient alors que la contestation grandit au sein des tribunes françaises et que l'État ne semble pas faire marche arrière. Cette tribune suit le communiqué de l'ANS signé par 129 groupes de supporters.

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