LFP : Bernard Joannin s'explique et se défend de ne pas avoir suivi le vote de la Ligue 2 pour Cyril Linette | OneFootball

Bernard Joannin s'est expliqué sur les raisons pour lesquelles il n'a pas suivi le choix du collège de Ligue 2 de voter en faveur de Cyril Linette lors de l'élection à la présidence de la Ligue de football professionnel (LFP).

Bernard Joannin s'explique. Représentant de la Ligue 2 au comité d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP) en compagnie de son homologue de Rodez Pierre-Olivier Murat, le président d'Amiens n'a pas suivi la tendance du vote des présidents des clubs de deuxième division. En amont de l'élection présidentielle ce mardi 10 septembre, les dirigeants avaient effectivement donné leur préférence au challenger Cyril Linette (9 voix) plutôt qu'au président Vincent Labrune (7 voix et 2 abstentions). Finalement, c'est bel et bien ce dernier qui a été réélu, avec 14 votes en sa faveur, 2 pour son adversaire et une abstention. Accusé de ne pas avoir suivi la volonté des présidents de L2, Bernard Joannin, qui a semble-t-il voté "blanc", a donc tenu à mettre les choses au clair.

"J'espère que ce ne sont pas des promesses en l'air"

"Je vais vous dire ce qu'il s'est passé et pourquoi je me suis abstenu, a indiqué le représentant du championnat auprès de L'Équipe ce mercredi 11 septembre. Parce que le vote du collège était serré, sans dégager une majorité évidente. On savait aussi que Vincent Labrune serait réélu, avec ou sans mon vote. Je me suis engagé auprès des présidents de L2 pour récupérer, d'ici deux-trois mois, une somme importante, j'espère 1,5 million d’euros par club, après que la LFP aura réduit ses coûts d'exploitation. Je ne me voyais pas être en opposition face à l'équipe en place avec laquelle on va travailler sur ce dossier", s'est-il également justifié. De quoi apaiser les tensions et la colère de ses homologues de la division à son égard et à celui de Pierre-Olivier Murat ? Pas sûr ... En attendant, l'Amiénois croit désormais en "l'honnêteté" de Vincent Labrune "de reconnaître ses erreurs dans son management, qu'il fallait plus dialoguer avec les présidents de L2. J'espère que ce ne sont pas des promesses en l'air", a-t-il terminé par glisser.

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