AllezPaillade.com
·30 de diciembre de 2024
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Dans un article incisif, où l’on apprendra rien de nouveau, L’Équipe s’en prend à Téji Savanier, capitaine du Montpellier Hérault SC, et à la gestion chaotique du club depuis plusieurs années, l’ayant mené à cette chute libre au classement. Cet article fait évidemment suite à la dernière polémique du dernier match de Coupe de France, où Savanier s’est attiré les critiques en affirmant à un supporter que la dernière place du club ne l’affectait pas, car il bénéficie d’un salaire confortable.
Crédits Iconsport
Le journaliste Mathieu Grégoire pointe la gestion problématique de cet incident. Il sous-entend que ans un club structuré, le meneur de jeu aurait probablement été sanctionné financièrement. Mais au MHSC, cela n’apparaît pas comme une évidence, aucune mesure n’a d’ailleurs été annoncée. Ni Jean-Louis Gasset ni Laurent Nicollin n’ont répondu aux sollicitations du quotidien sportif, renforçant l’impression d’un manque de rigueur. On peut bien évidemment penser que le linge sale doit surtout se laver en famille.
En parallèle, L’Équipe en profite pour critiquer vertement la grille salariale « aussi boursouflée que la silhouette de certains cadres » du MHSC, des salaires jugés incohérents au vu des résultats actuels (et depuis plusieurs mois) et du niveau physique de certains joueurs donc. Ce sujet fait écho aux reproches récurrents visant notamment Savanier et Wahbi Khazri. L’ancien entraîneur Michel Der Zakarian avait déjà pointé dans So Foot l’hygiène de vie peu professionnelle des deux joueurs et leur surpoids.
Crédits MHSC Foot
Sur le plan sportif, les performances de Savanier sont également remises en question. Pour compenser son manque de physique, problématique depuis plusieurs saisons, le quotidien sportif écrit que l’équipe est contrainte de positionner deux milieux centraux à vocation défensive derrière lui. Toutefois, L’Équipe tempère ces critiques en évoquant la baisse de rendement de ses partenaires offensifs, comme Akor Adams, peu efficace devant le but, ce qui impacte mécaniquement les statistiques de Savanier.
Enfin, le quotidien rappelle un épisode révélateur des tensions internes au club. Au Printemps 2022, une brouille éclata entre Laurent Nicollin, Rémy Cabella et Savanier. Ce dernier, soutenu par certains coéquipiers, aurait fait barrage au retour durable du Champion de France dans son club formateur, préférant conserver son rôle de figure centrale de l’effectif.
Entre tensions internes, grille salariale incohérente, performances décevantes et critiques sur son hygiène de vie, Téji Savanier incarne pour L’Équipe les dérives d’un club en perdition, à la recherche d’un équilibre tant sur le plan sportif que structurel.
Crédits Iconsport