Leagues Cup 2025 : en toute logique | OneFootball

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Lucarne Opposée

·1 de septiembre de 2025

Leagues Cup 2025 : en toute logique

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Il n’y aura finalement pas eu grand suspense lors de la finale de la troisième Leagues Cup. Après avoir écrasé le premier acte et géré le second, Seattle affirme sa puissance et décroche le seul titre qui lui manquait.

Après deux titres de MLS, quatre US Open Cup, une CONCAChampions, le seul du XXIe siècle pour un club de MLS, Seattle s’est offert sa première Leagues Cup à la maison au terme d’une finale totalement maîtrisée. Devant 69 314 spectateurs, un record dans l’épreuve, les hommes de Brian Schmetzer n’ont laissé aucune chance à un Inter Miami d’abord totalement étouffé, ensuite réduit à l’impuissance.


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D’entrée de partie, on s’attendait à ce que Seattle impose son intensité, on n’a pas été déçu. Bloquant les sorties de l’Inter, isolant à la perfection les connexions avec Lionel Messi, les Sounders explosaient ensuite dans les couloirs, exposant les largesses d’une défense de Miami souvent pris de vitesse. Les premières minutes voyaient donc les locaux se procurer plusieurs situations, Osaze De Rosario s’offrant la première occasion, bloquée par Óscar Ustari, il prenait sa revanche une vingtaine de minutes plus tard sur un service parfait d’un Alex Roldán totalement seul dans son couloir. Le plus dur était fait, Seattle se retrouvant dans sa position favorite, celle qui consiste à bondir sur la moindre opportunité. Comme lorsque Jesús Ferreira trouvait le poteau d’Ustari à cinq minutes de la pause. Pendant ce temps, l’Inter avait le ballon, mais ne menaçait jamais les cages d’un Andrew Thomas réduit au rôle de spectateur. La mi-temps était sifflée sur un infime écart en faveur des locaux, les Hérons s’en sortaient finalement assez bien.

Au retour des vestiaires, Miami tentait d’accentuer la pression, de s’installer plus haut, sans doute bien aidé par des Sounders placés plus bas sur le terrain. De cette domination qui s’installait n’allaient découler que deux énormes situations : d’abord un incroyable raté de Lionel Messi, seul devant Thomas sur sa seule tentative du match, ensuite un face à face totalement manqué de Tadeo Allende, les deux sur des passes absolument magiques de Luis Suárez. Ces deux occasions du premier quart d’heure du second acte étaient les seules pour les hommes de Javier Mascherano. Les minutes défilant, l’entraîneur argentin se lançait dans des choix tactiques assez improbables qui finissaient par totalement déstabiliser son équipe, totalement incapable de générer le moindre danger. Pire, ces choix exposaient davantage l’Inter, d’autant que Brian Schmetzer avait envoyé des forces vives pour exploiter les espaces qui se créaient. Après un face à face perdu par Paul Rothrock, Georgi Minoungou filait à grande enjambées, s’amusait de Yannick Bright et obtenait le penalty qu’Alex Roldán transformait, scellant le sort de la rencontre. Ne restait plus qu’à parachever le succès, Rothrock récupérant un ballon de Roldán pour plier l’affaire et donner au score une ampleur plus impressionnante.

Seattle décroche ainsi sa première Leagues Cup, son neuvième trophée depuis son arrivée en MLS en 2009. Une victoire qui scelle la domination de la MLS sur l’épreuve, le LA Galaxy prenant la troisième place et sauvant sa saison face à Orlando, les quatre quarts de finalistes mexicains ayant été éliminés. Mais Seattle parvient à réussir une telle performance dans un parcours record, marqué par le 7-0 passé à Cruz Azul, s’imposant sans quelques joueurs clé comme Jordan Morris et Albert Rusnák et en s’appuyant sur une identité locale forte. Aux antipodes de leur victime du soir.

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