Le Real Madrid reste en tête du classement des plafonds salariaux de Liga | OneFootball

À défaut d’être repassé deuxième en Liga, le Real Madrid reste en tête des plafonds salariaux en Espagne. Le club devance largement ses rivaux, tels que le FC Barcelone et l’Atlético de Madrid. Les Merengues ont donc la capacité de dépenser le plus pour leurs joueurs, leur entraîneur, leur staff et l’ensemble de l’équipe pour la saison.

Un plafond stable

En septembre, le Real Madrid avait un plafond salarial de 754,9 millions d’euros, et il reste inchangé aujourd’hui. Le plafond salarial désigne le montant maximum qu’une équipe espagnole peut allouer aux salaires de ses joueurs, entraîneur, entraîneur adjoint et préparateurs physiques. Selon AS, ce montant inclut également les salaires des filiales, de la cantera et d’autres sections du club.

À titre de comparaison, peu d’équipes en Liga réussissent à maintenir un équilibre similaire. Le Barça, l’Atlético, l’Athletic et d’autres clubs ont réussi à augmenter leurs plafonds, tandis que des équipes comme le Séville FC, le Real Betis ou Leganés ont vu les leurs diminuer. Seuls le Real Madrid, Majorque, Villarreal, Celta Vigo, Rayo Vallecano et Getafe ont su maintenir leur plafond quasiment intact.

Le Real Madrid en bonne santé

Le Real Madrid reste au sommet grâce à sa gestion financière avisée. Rarement impliqué dans des polémiques financières, le club sait quand dépenser et quand investir. L’absence d’activité sur le marché hivernal, bien que critiquée, a permis de maintenir ce plafond stable. À l’inverse, le FC Barcelone, tourmenté par l’affaire Olmo (vente de loges VIP pour inscrire Olmo et Pau Víctor), se trouve désormais dépassé de 291 millions d’euros par le Real Madrid.

Le cas du Séville FC est également préoccupant : le club n’a désormais plus qu’un plafond salarial de 684 000 euros, la limite la plus faible du championnat. Sa masse salariale réelle est bien plus élevée, ce qui montre qu’il fait face à d’importantes restrictions financières. Ce problème n’affecte pas le Real Madrid, qui peut aborder l’été avec une situation financière beaucoup plus sereine.

Walid Soltani