« Le RC Lens, c’est charbonner, mouiller le maillot », clame Tom Pouilly | OneFootball

« Le RC Lens, c’est charbonner, mouiller le maillot », clame Tom Pouilly | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: le11

le11

·10 de junio de 2025

« Le RC Lens, c’est charbonner, mouiller le maillot », clame Tom Pouilly

Imagen del artículo:« Le RC Lens, c’est charbonner, mouiller le maillot », clame Tom Pouilly

Apparu à dix reprises cette saison en Ligue 1, Tom Pouilly a notamment profité du départ inattendu de Przemyslaw Frankowski pour obtenir du temps de jeu et honorer comme il se doit la signature, quelques mois plus tôt, de son premier contrat professionnel. Enfant du club, le natif de Liévin a le sentiment d’en incarner les valeurs.

Tom Pouilly, le charbonneur du RC Lens

N’allez surtout pas dire à Tom Pouilly que jouer pour son club formateur est synonyme de pression, qui plus est quand on est issu du territoire. « Lens, c’est chez moi, c’est mon club de cœur. Les encouragements des supporters sont vraiment un plus, ce n’est que du positif, pas une pression supplémentaire, réfute-t-il à l’occasion d’un entretien accordé au site de la Ligue 1. Je suis avant tout supporter de Lens donc quand j’entends les Corons à la pause, quand je vois le public nous pousser jusqu’à la dernière minute, je ressens quelque chose d’indescriptible. »


OneFootball Videos


« D’aussi loin que je me souvienne, j’ai le RC Lens en moi car toute ma famille supporte le club : mon père, ma mère, mon grand-père… Il y a aussi mes potes de Nœux-les-Mines, tout le monde en fait ! Et moi aussi, avant d’être joueur, je suis supporter du RC Lens. J’ai beaucoup de souvenirs à Bollaert où j’ai commencé à aller avec mon père à partir de 5-6 ans, se remémore-t-il. Dans le stade, on se mettait un peu à la gauche du kop, en tribune Marek, et maintenant, quand j’entre la pelouse, c’est dans cette direction que je regarde. »

Toutefois, le piston droit reconnaît que cela demande parfois à être canalisé. « J’avais parfois du mal à gérer mes émotions et à prendre du recul. Je m’emballais un peu trop vite, je m’agaçais, notamment par rapport aux décisions arbitrales… J’étais frustré quand je n’étais pas retenu dans le groupe… Par exemple, j’avais un peu les boules quand je n’ai pas été pris dans le groupe pour le derby retour. Les matchs contre le LOSC, notre rival, ce sont les matchs les plus importants de la saison pour moi. J’ai énormément échangé avec le préparateur mental, j’ai mis en place des choses, au niveau de la respiration par exemple, et j’ai énormément progressé.«

Un enfant du club au service du club

Surtout, Tom Pouilly fera toujours passer l’écusson avant le nom derrière le maillot, conscient aussi que rien ne sera possible sans une bonne dose de travail. « Le RC Lens, c’est charbonner, mouiller le maillot, comme on peut le lire dans les couloirs de la Gaillette. Charbonner, c’est une manière de rendre hommage aux mineurs de la région. L’objectif, c’est d’entrer sur le terrain pour tout donner. Les différents entraîneurs du club nous transmettent cette mentalité. Mais moi, j’ai toujours été un « charbonneur » plutôt qu’un talentueux. Il a toujours fallu que je travaille, que j’en fasse beaucoup au quotidien pour pouvoir performer. »

Imagen del artículo:« Le RC Lens, c’est charbonner, mouiller le maillot », clame Tom Pouilly

Hugo Pfeiffer/Icon Sport

De la même façon que je donne tout en pro, je donne tout en réserve.Tom Pouilly

Sous contrat jusqu’en juin 2027, suite à sa prolongation en février dernier, Tom Pouilly devrait faire partie de l’effectif de Pierre Sage la saison prochaine. Et qu’importe son statut et l’équipe dans laquelle il jouera, le numéro 34 du RC Lens donnera « toujours tout pour les couleurs lensoises« . « De la même façon que je donne tout en pro, je donne tout en réserve« , promet celui qui a inscrit 8 buts et délivré 2 passes décisives en 10 matches de National 3 l’an passé. Un excellent bilan même s’il n’a pas permis au club artésien de se maintenir, la faute notamment à une erreur administrative qui a coûté cher.

Crédits photo : Sandra Ruhaut/Icon Sport

Ver detalles de la publicación