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·24 de mayo de 2025

Le patron de la DNCG s'exprime sur les rétrogradions administratives

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Dans les colonnes de Ouest-France, le président de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), Jean-Marc Mickeler, a dressé un bilan très alarmant sur l’état des finances du football français.

Alors que les passages des clubs de football professionnels devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) vont débuter en début de semaine prochaine, Jean-Marc Mickeler, le président du gendarme financier du football français se montre très inquiet pour l’avenir à court terme des clubs professionnels de Ligue 1, de Ligue 2 et de National. Les auditions qui auront lieu entre le 27 mai et le 27 juin laissent entrevoir un déficit record de l’ordre de 1,3 milliard d’euros sur l’année écoulée.


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Selon lui, les clubs français ont commencé à creuser leurs propres tombes quand ils ont anticipé les revenus de droits TV du contrat Mediapro à auteur d’un millard d'euros annoncé par saison... une somme finalement jamais payée. En dépensant par anticipation de l’argent qu’ils n’avaient pas encore reçu, les clubs de football professionnels ont vécu au-dessus le leurs moyens, creusant leur déficit structurel : "Le déficit des clubs sur cette saison 2024-2025 sera entre 1,2 et 1,3 milliards d’euros avant cession de joueurs. Dans n’importe quel secteur, si un patron présente à son conseil d’administration un déficit d’exploitation à 1,3 milliard d’euros, il ne serait même plus là le lendemain pour évoquer les pistes de réduction de ce déficit d’exploitation (...) C’est aussi élevé que l’année du Covid. Le football français perd structurellement, au cours des dernières années, de l’ordre d’un milliard d’euros en moyenne par an avant cession de joueurs. Entre 300 et 500 millions d’euros par an, après. Même si des actionnaires ont les moyens de couvrir ces pertes, ça n’a aucun sens."

Il poursuit en évoquant de potentielles relégations administratives après le passage des différents clubs devant la DNCG. Une situation que les Verts vont scruter de très près, eux, qui n’auront pas de difficultés à convaincre financièrement : "En fonction de la capacité des actionnaires à faire ou ne pas faire ou la volonté de faire ou de ne pas faire, il n’est pas exclu qu’il y ait cette saison une ou plusieurs rétrogradations administratives. Attention. Il n’y aura pas, comme j’ai pu l’entendre, 5, 6, 7 rétrogradations. On ne jouera pas à 12 en Ligue 1. C’est un scénario qui n’existe pas (...) C’est uniquement si elle est convaincue (la DNCG) que l’actionnaire ne veut plus ou ne peut plus couvrir les risques liés à la saison à venir qu’elle peut prononcer des mesures allant jusqu’à la rétrogradation. (...) Il est très probable qu’il y ait, cette saison, un nombre plus important de mesures d’encadrement, voire de mesures d’interdiction de recrutement que celles qu’on a pu connaître l’année dernière. Il ne faut pas croire que les difficultés actuelles liées à l’absence de visibilité sur les droits domestiques sont la raison principale de la situation dans laquelle se trouvent les clubs."

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