Le Journal du Real
·13 de julio de 2025
Le cas Raúl Asencio : récit d’une cruelle descente aux enfers

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·13 de julio de 2025
« Le bijou du Castilla », « La belle histoire de la saison », « Le futur Sergio Ramos ». Telles étaient les périphrases associées à Raúl Asencio à l’aube de la trêve hivernale de 2024. Qu’importe les médias, qu’importe les suiveurs. Tout le monde était conquis par ce défenseur apparu aux yeux du grand public en raison de la rupture des ligaments croisés subie par Eder Militao au début du mois de novembre.
Mais désormais, ces éloges appartiennent au passé. Car, à l’instant T, Raúl Asencio semble avoir dégringolé dans la hiérarchie de Xabi Alonso. Jusqu’à le placer derrière les Huijsen, Militao ou encore Rüdiger. Le tout sans compter les éventualités Tchouaméni, voire Carvajal. Cette Coupe du monde des clubs a peut-être marqué un point de non-retour.
Mais ce concentré de contre-performances ne date en réalité pas d’hier. Ce périple aux États-Unis n’est en réalité que la partie visible d’un iceberg construit sur les bases d’une terrible série noire remplie de bourdes en tout genre. Et ce, plus précisément, depuis ce match contre le Celta Vigo en Copa del Rey, comme le rapporte Marca.
Le récit de cette descente aux enfers tient son incipit au soir du 16 janvier 2025, date du quart de finale de Copa del Rey contre le Celta Vigo. Alors que le match semblait sous contrôle, le Real Madrid a concédé une mini remontada, synonyme de prolongation. À 2-1, Raúl Asencio a inutilement accroché Jonathan Bamba dans la surface. Résultat : égalisation à la 91ème minute. « Cela ne devrait pas arriver », avait alors sobrement commenté Carlo Ancelotti.
Trois mois plus tard, lors de la confrontation retour du quart de finale de Champions League contre Arsenal, Raúl Asencio a failli entériner les espoirs Blancos dès l’entame du match. Mené 3-0, le Real Madrid n’avait pas le droit à l’erreur. Mais dès la 11ème minute, le numéro 35 des Blancos a vainement gêné Mikel Merino dans la surface sur un corner insipide, provoquant un pénalty. Heureusement pour lui, Thibaut Courtois a repoussé la tentative à bout portant de Saka. Mais le mal est fait, et son erreur reste dans les esprits.
Deux dates marquantes comme symbole d’une méforme chronique, remplie de doutes. Et cela n’est pas allé en s’arrangeant aux États-Unis.
Si Raúl Asencio se trouvait sur la pente descendante, c’est bel et bien durant cette Coupe du monde des clubs que l’Espagnol va connaitre une chute vertigineuse. Affûté comme jamais, titulaire dès l’entrée en lice du Real Madrid, le natif des Canaries a pourtant rapidement perdu pied. Sur une main au visage infligée à Leonardo, ce dernier a offert le penalty de l’égalisation à Al Hilal.
« Ce qu’Asencio a fait était évitable », avait alors averti Xabi Alonso. Mais dans la foulée de cette rencontre, Raúl Asencio a été exclu dès la 7ème minute contre Pachuca, mettant dans l’embarras l’ensemble de ses coéquipiers. Puis, plus rien, jusqu’à cette fin de match contre le Borussia Dortmund en quart, marquée par le carton rouge reçu par Dean Huijsen en toute fin de partie.
Une véritable aubaine, un signe du destin pour Raúl Asencio. Dans cette demi-finale contre le PSG, le central Blancos avait l’opportunité d’inverser la tendance, de faire oublier ses bavures d’antan. Mais à la place de cela, il a mis fin au rêve du Real Madrid après seulement six minutes de jeu et un contrôle approximatif, presque nonchalant dans sa surface.
Sûrement la goutte de trop pour Xabi Alonso. Avec le retour d’Eder Militao couplé aux rumeurs d’un renfort à ce poste, ce conte de fées entre Real Madrid et Raúl Asencio pourrait s’être transformé en véritable tragédie.
Alexis Gallot