L'arbitrage est pro-Real Madrid, le coach de Séville lâche ses coups ! | OneFootball

La question de l'arbitrage est un sujet récurrent en Espagne, avec souvent le Real Madrid au centre de la polémique. Illustration encore ce dimanche soir avec le club merengue qui se retrouve accusé de favoritisme.

Après la défaite du FC Séville face au Real Madrid (0-2), Joaquín Caparrós a vidé son sac. Très remonté contre l’arbitrage, l’entraîneur andalou dénonce un traitement de faveur en faveur des Merengues et tire à boulets rouges sur le VAR et le corps arbitral.

L’élément déclencheur ? L’expulsion directe de Loïc Badé dès la 12e minute pour une faute légère sur Kylian Mbappé. Pour Caparrós, cette décision est incompréhensible. « Connaissant le contexte, deux équipes sans objectif, l'ambiance… et au bout de 15 minutes, on gâche le match. S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît. »

Le coach ne digère donc pas que le match ait basculé aussi rapidement. « Le VAR était censé améliorer le football, mais il a eu l'effet inverse », regrette Caparros, qui remet en cause l’approche globale des arbitres. « Un arbitre doit tenir compte du contexte du match qu'il s'apprête à arbitrer. Il n'y avait rien en jeu, seulement l'ambiance. »

Le Real Madrid avantagé ? « C'est possible »

Pour le coach andalou, le football devient de plus en plus technocratique, où les décisions sont déshumanisées. « Les gens de la FIFA, en Armani, bien habillés, décident qu'il faut jouer un football technologique. Quand le VAR est arrivé, j'étais contre, ils m'ont traité de vieux jeu… mais ils me donnent de plus en plus raison. »

Face à ce qu’il considère comme un dysfonctionnement du système, Caparrós propose un retour à l’essentiel. « Investissons dans l'amélioration des arbitres. Plus d'engagement, une meilleure préparation physique, de meilleures compétences techniques et psychologiques. »

Enfin, Caparrós lâche ce qui ressemble à une accusation claire envers le Real Madrid : « D'après ce que nous voyons, c'est possible » qu’un arbitrage sur-mesure leur soit accordé, a répondu Caparros quand la question lui a été posée. Et de conclure, désabusé. « On m'a toujours appris que l'arbitre était le seul juge, et maintenant, c'est le chaos, avec autant d’arbitres sur le terrain, voilà comment les choses se passent. »

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