La sortie forte de Rabiot sur sa première saison à l'OM | OneFootball

Adrien Rabiot, le milieu de terrain de l'OM qui vient d'en finir avec sa première saison marseillaise, est revenu sur une année riche. De quoi laisser filtrer une claire envie de continuer ?

Dans un long entretien accordé à The Athletic, Adrien Rabiot s’est livré sans filtre sur sa première saison à l’OM, une aventure qu’il qualifie de « grande saison » et qu’il n’échangerait pour rien au monde. Alors qu’il était courtisé par Manchester United l’été dernier, le milieu international français a préféré le pari marseillais, qu’il assume pleinement : « J’ai toujours été très satisfait des choix que j’ai faits. [...] Je suis arrivé à Marseille et j’ai fait une excellente saison. »

Décisif à de nombreuses reprises (10 buts, 6 passes décisives en 31 matchs toutes compétitions confondues), Rabiot a été l’un des moteurs de la qualification directe de l’OM pour la Ligue des Champions. « J’ai aidé le club à remplir ses objectifs », souligne-t-il, avant d’ajouter : « Choisir l’OM alors que le club ne s’était pas qualifié en Ligue des champions n’était pas évident. » Mais il se dit aujourd’hui « bien à Marseille » et impatient de « jouer la Coupe d’Europe au Vélodrome et son ambiance unique. »

Autre grand motif de satisfaction : sa complicité sur le terrain avec Mason Greenwood, avec qui il a formé un duo redoutable dans le système offensif de Roberto De Zerbi. « Mason est un joueur incroyable. [...] Il peut marquer du pied droit comme du gauche, il a une frappe exceptionnelle, il dribble… Quand il est vraiment concentré, il accomplit de grandes choses. »

Un bonheur d'évoluer sous les ordres de De Zerbi

Mais c’est surtout l’influence de Roberto De Zerbi qui a marqué Rabiot cette saison. Le milieu ne tarit pas d’éloges. « J’ai tout de suite accroché avec lui. Il parle beaucoup, échange, explique ses idées. [...] Il travaille beaucoup tactiquement, du matin au soir. C’est un passionné de football. » Pour lui, « la Ligue 1 a de la chance d’avoir un entraîneur comme De Zerbi ». Ce dernier lui a confié un rôle de cadre. « Il m’a demandé, en tant que joueur le plus expérimenté, de tirer l’équipe vers le haut. C’est ce que nous avons fait. »

Positionné tour à tour comme relayeur, ailier intérieur, puis meneur de jeu, Rabiot s’est pleinement épanoui sous les ordres du coach italien : « À la fin, je jouais plus haut, plus près de l’attaquant, et c’était vraiment bien. » Une saison pleine, un joueur relancé — Rabiot a trouvé à Marseille un nouveau souffle.

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