La parole aux supporters après LOSC – OGC Nice : « Mentalement, on a plongé depuis Aston Villa » | OneFootball

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Le Petit Lillois

·23 de mayo de 2024

La parole aux supporters après LOSC – OGC Nice : « Mentalement, on a plongé depuis Aston Villa »

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Dans cette rubrique, Le Petit Lillois donne la parole aux supporters du LOSC à l’issue de chacune de ses rencontres. Cette fois-ci, c’est à l’issue d’un nul au goût de revers que nous sommes partis à la rencontre d’une poignée de supporters lillois.

Il y a quatre jours, le LOSC retrouvait l’OGC Nice sur sa pelouse à l’occasion de la 34e et dernière journée de Ligue 1. À la peine tout au long de la partie, les Dogues ont cru à la victoire jusqu’au bout avant d’être rattrapés dans les derniers instants de la rencontre (2-2). Il s’agit là d’un résultat nul aux lourdes conséquences, les contraignants à chuter de la troisième à la quatrième place du championnat, place synonyme de qualification pour les tours préliminaires de la Ligue des Champions. À l’issue de cette partie, nous sommes allés à la rencontre de trois supporters lillois – Joseph, Romane et Pierrick, afin de commenter ses aspérités. Vous verrez que trois jours de recul n’ont pas suffi pour atténuer la déception générale.


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Une question de ressenti

Comme il y a un an, à Troyes, les Dogues ont fini par manquer le coche sur le gong. Ce son, leurs supporters ne pensaient plus l’entendre, croyant qu’ils avaient fait le plus dur en devançant le Stade Brestois une semaine plus tôt. Il n’en était rien et c’est alors, comme le redoutaient tant les Gaulois, que le ciel leur est tombé sur la tête : « Je suis encore abattu, débute Pierrick. Les désillusions sont trop nombreuses ces derniers temps et sont un peu banalisées. On manque clairement de volonté et on gâche une saison qui est belle, mais qui perde de sa saveur », confie notre premier interrogé. À cette déception se mêle une petite colère : « De la frustration. Même encore trois jours après, je suis frustrée de cette 4e place. La troisième nous tendait les bras, fustige Romane. À la fin, au coup de sifflet final, je dois avouer que j’étais déçue. On a tellement espéré ce podium. »

Comme à l’accoutumée, car c’est un habitué, pas de place aux sentiments pour Joseph, toujours dans l’analyse pure et dure : « On est passé complètement à côté de la rencontre qu’il ne fallait pas rater…, pointe-t-il du doigt. On peut imaginer que pour un groupe aussi jeune, avoir une telle pression n’a pas joué positivement. Des joueurs habituellement irréprochables ou presque, ont semblé complètement la tête à l’envers. Avec autant d’individualités dans le dur, gagner contre le cinquième de Ligue 1 relevait du miracle. On a souffert physiquement et c’est le cas depuis les prolongations face à Aston Villa, ce qui semble toutefois assez compréhensible dans une saison à 50 matchs », finit-il par juger, compréhensif.

Cette infime différence

Quand il est lancé, Joseph est inarrêtable. A ses yeux, il a manqué de la sérénité sur le plan défensif : « Sans vouloir citer un nom, j’ai envie de souligner le fait que Vito Mannone n’ait pas dégagé suffisamment de confiance à ses défenseurs. Tout le monde le voyait prendre la relève de fort belle manière, dans la lignée de son entrée à Nantes, mais ça ne s’est pas vraiment passé comme prévu. Il n’a pas fait de grosses erreurs, mais sa défense semblait terriblement en manque de repères Lucas Chevalier dans les cages. En même temps, c’était peut-être à ses défenseurs de le mettre en confiance, débute-t-il, interrogatif. L’absence de Santos m’a aussi semblé très préjudiciable. Ses courses offensives amènent tellement le danger que ça bloque davantage le latéral ou le piston adverse, qui réfléchit à deux fois avant de faire une course vers l’avant en sa présence », conclut Joseph.

À l’opposé, c’est le mental que vise Pierrick et Romane : « Je dirais que l’on n’a pas mis assez d’envie », lance principalement la dernière nommée. « On n’a pas été très bons face à Nice, poursuit le premier. Mais mentalement, on a plongé depuis Aston Villa. On perd en intensité sur les fins de matchs et ça peut se comprendre, la saison a été longue. On n’a pas réussi à gérer nos matchs à 100% et c’est comme ça depuis l’arrivée de Paulo Fonseca », estime-t-il.

La rage niçoise, une surprise ?

Cette donnée, une adversité coriace, Joseph et Pierrick ne s’attendaient pas à des miracles : « Il y a trois jours, la bonne nouvelle, c’était de savoir Nice éliminé de la course au top 3. Mais c’est tout, il ne fallait pas voir plus loin. Une équipe qui joue relâchée peut être terriblement dangereuse, peut-être même plus qu’une équipe qui joue la peur au ventre », débute notre analyste en chef. « Non pas vraiment de surprise. Les joueurs et le staff s’en foutent du LOSC et de l’amitié entre supporters. Ils voulaient bien finir pour être tranquilles dans les têtes », juge Pierrick, le second.

De son côté, seule dans son coin, Romane sautait dans l’inconnu dimanche dernier : « J’ai été surprise mais pas déçue comme certains peuvent l’être. Ils ont voulu terminer sur une bonne note et c’est normal. J’aurais aimé voir la même envie de notre côté », regrette-t-elle, vite rattraper par Joseph. On vous avez prévenus, il est inarrêtable : « Après coup, ça m’a rappelé leur victoire à Lyon à la dernière journée en 2021, dans un contexte relativement semblable. Finalement, ils sont plutôt coutumiers du fait de gâcher la fête chez des clubs en course pour le podium », se remémore-t-il.

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