Kroos : "Je voulais qu’on arrête de dire que le Real allait mal à cause de mon départ" | OneFootball

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·20 de julio de 2025

Kroos : "Je voulais qu’on arrête de dire que le Real allait mal à cause de mon départ"

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Le joueur retraité Toni Kroos a accordé une grande interview à El País. Il évoque l’actualité du Real Madrid et sa nouvelle vie.

Dans cet entretien, Kroos parle de sa décision de prendre sa retraite au sommet de sa carrière, de sa vison du jeu, de sa vie à Madrid sans le football et également de la pression des médias et les différentes façons dont cela affecte les joueurs.


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La décision de prendre sa retraite

J’ai passé plusieurs mois à y réfléchir, je ne me suis pas réveillé un matin en me disant soudainement : "Tu dois prendre ta retraite !". Non, j'y ai longuement réfléchi. L'année d'avant, j'avais déjà pensé à prendre ma retraite, mais j'avais finalement décidé de renouveler mon contrat d'un an avec le Real Madrid, qui avait beaucoup insisté. Je pense qu'il est difficile de faire mieux que ce que j'ai fait lors de ma dernière saison avec le Real Madrid. Je suis parti après avoir remporté la Liga et la Ligue des Champions.

Partir au sommet

Le mieux est de partir au sommet. Vous partez avec un sentiment magnifique parce que c'est vous qui avez pris la décision. Et avant que quelqu'un ne m'envoie sur le banc parce que je n'étais plus aussi bon ou parce que je n'étais plus aussi important pour l'équipe, comme je l'ai été jusqu'à la fin... j'ai préféré partir moi-même. Je voulais éviter tout ça. Ni mon entraîneur, ni ma famille, ni mon corps n'allaient me dire quand prendre ma retraite. On ne peut pas tenir jusqu'à 40 ans. Il faut arrêter avant que le corps ne dise stop.

Le poste de milieu de terrain

Une chose est claire, c'est que le poste de milieu de terrain est fondamental dans le football moderne, ça ne fait aucun doute. Regardez ce qui est arrivé à Manchester City après la blessure d'un joueur comme Rodri. Ce qui se passe, c'est qu'un bon milieu de terrain ou un pivot défensif nous manque... quand il n'est pas là. Quand il est là, c'est quelque chose qui va de soi, c'est comme si on ne le remarquait pas, comme si tout était en ordre et que les attaquants pouvaient alors tranquillement remporter les matchs. Écoutez, depuis que j'ai pris ma retraite, je suis devenu supporter du Real Madrid, c'est normal après 10 ans passés ici. Et j'ai vu, comme tous les autres supporters de l'équipe, que la saison n'a pas été facile. Et les gens disaient : "Ah, c'est parce que Toni Kroos n'est plus là !". Et moi tout ce que je souhaitais, c'était que les choses fonctionnent bien pour eux et qu'on arrête de dire ça.

La presse et leur impact sur les joueurs

C'est clair qu'en Espagne, il y a beaucoup de passion et beaucoup de pression sur les footballeurs de la part des journalistes et des supporters. Ça fait partie de ce sport, et cette pression médiatique est peut-être un peu plus forte en Espagne, mais elle existe aussi en Allemagne, et je suppose que c'est le cas dans d'autres pays également. Les critiques sont-elles injustes ? Parfois, oui, et si vous n'êtes pas fort mentalement, ça peut avoir une influence négative. Mais parfois, c'est aussi le contraire qui se produit, la presse nous met tellement en avant que ce n'est pas réel non plus. Vous faites trois bons matchs et tout à coup, vous êtes le meilleur du monde. Et inversement. Ce n'est pas la vérité, et si vous savez l'accepter, tant mieux pour vous, vous vivez plus tranquille. Il y a des footballeurs qui lisent ou entendent ces choses et en rient, et d'autres, en revanche, y accordent beaucoup d'importance pour des questions d'image, etc. En définitive, il y a de bons et de mauvais footballeurs, et il y a de bons et de mauvais journalistes. Ce qu'un joueur d'élite doit comprendre, c'est que ce n'est jamais une question personnelle, que les journalistes font le travail que leurs patrons leur demandent et que ce qui les préoccupe, c'est de vendre.

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