Stade Rennais Online
·12 de noviembre de 2024
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Au lendemain de son officialisation par Rennes, Jorge Sampaoli était présenté à la presse ce mardi. Pourquoi avoir accepté ce défi au Stade rennais ? Je suis (…)
Au lendemain de son officialisation par Rennes, Jorge Sampaoli était présenté à la presse ce mardi.
Pourquoi avoir accepté ce défi au Stade rennais ?
Je suis reconnaissant d’avoir eu cette opportunité, qu’on m’ait appelé pour relever ce défi. Nous sommes dans une situation loin d’être idéale qu’il va falloir résoudre. Ni à la ville, ni au club, ni au propriétaire, ni les supporters ne méritent cette situation. C’est une nouvelle étape qui va nécessiter beaucoup de travail. J’ai accepté car c’est un grand club, qui me donne la possibilité de développer un projet. C’est un projet constructif, dans un pays que je connais, que j’aime. C’est un projet qui m’a plu.
Dans un premier temps, je souhaite connaitre l’équipe, ça va être un objectif d’organisation, pour pouvoir développer une identité, une culture de jeu. Ensuite, récupérer la confiance pour eux.
Qu’avez-vous pensé du match contre Toulouse ?
On a fait face à une équipe en transition, en plein changement de coach. Mais avec une nouvelle méthodologie, un nouveau diagnostic.
Comment vous êtes-vous préparé à votre arrivée, n’avez-vous pas eu envie de rentrer en Argentine après ce match ?
(Rires) Non non, je suis enthousiaste d’être là, c’est un beau défi à relever. On a analysé l’équipe, on a regardé plusieurs matchs, on pense avoir une connaissance de l’équipe, On va avoir le temps de développer l’idée de football que j’ai appris par le passé.
Qu’avez-vous appris de la Ligue 1 à Marseille ?
Je suis un vrai admirateur de la Ligue 1. Après Marseille, j’ai continué à regarder. J’aime comment les équipes fonctionnent en transition. Les meilleurs joueurs du monde sont fournis par la France et le Brésil.
Quel souvenir gardez-vous de votre passage au Roazhon Park avec Marseille ?
Rennes était dans un autre état, j’ai senti la ferveur et l’enthousiaste des gens. A l’époque, on a pas passé notre meilleur après-midi avec Marseille ici.
Quel style de jeu pensez-vous pouvoir développer ici, avec les joueurs à disposition ?
Premièrement, j’entends comprendre bien le problème réel de cette équipe. Et progressivement faire en sorte que l’équipe se transforme et soit protagoniste. Mais il faut que le développement soit progressif si on veut un résultat.
Votre défi principal est-il la confiance à rétablir ?
Oui, oui oui. Dans une crise, il faut bien situer où en est cette équipe. Cette équipe souffre car elle n’atteint pas les objectifs. L’idée est de transformer cette souffrance en sécurité. Il faut transformer le groupe pour qu’il se sente à l’aise sur le terrain.
Arriver alors que plusieurs joueurs sont en sélection ne va t-il pas retarder le diagnostic ?
Oui, ça va le retarder pour ceux qui ne sont pas là. Mais on va pouvoir travailler avec ceux qui sont là.
Rennes est 13e de Ligue 1. Retrouver le top 5, c’est votre objectif ?
Ça peut être mon désir, mais la réalité est que cette équipe doit revenir une équipe, qui puisse fonctionner en compétition. On verra plus tard pour les ambitions. On doit faire des progrès dans l’organisation.
Êtes-vous vraiment aussi volcanique qu’on le décrit ?
J’aimerais que ce soit une caricature. Mais c’est ma manière de vivre le foot, de manière excessive, mais je ne veux pas perdre.
Ce club a la réputation de s’endormir. Vous a t-on parler de cette ambivalence avec votre personnalité ?
L’idée est que l’équipe en arrive à susciter des émotions. Et que ce changement d’émotions nous amène plus tard à atteindre l’Europe. Mais je ne veux pas que cette équipe change à cause de moi.
Avez-vous eu des garanties concernant le recrutement ?
On parle beaucoup avec le président et le directeur sportif, des besoins actuels et futurs pour changer l’histoire et avoir une équipe plus ambitieuse et conforme à l’image du Stade rennais.
Cette équipe a t-elle besoin d’amour, et d’être secouée plus durement ?
Il va falloir rétablir la confiance, transformer l’insécurité en sécurité. Certains vont avoir besoin peut-être de plus de proximité quand d‘autres vont devoir prendre les choses avec plus de discernement pour qu’on sorte de cette réalité. Quand elle sera mieux, c’est avec beaucoup d’énergie, de sentiments et d’engagement qu’on va pouvoir changer les choses. Les joueurs doivent pouvoir comprendre qu’au-delà des sentiments de leurs coachs, eux doivent prendre conscience de ce qui se passe.
Non car ils sont en repos aujourd’hui. Demain nous avons entrainement et je parlais avec eux en groupe, par ligne, et individuels. Le travail va commencer à partir de là.
Steve Mandanda doit-il s’inquiéter de votre arrivée à Rennes ?
Non, j’ai de bonnes relations avec lui. J’ai toujours eu une relation directe avec lui. Elle va contribuer à nous sortir de cet écueil.
Généralement, vous ne restez pas longtemps dans vos clubs, pourquoi ?
Sincèrement, mon niveau d’exigence souvent devient trop ambitieux par rapport aux exigences des clubs. Mais je prends conscience qu’elles sont inatteignables. Je dois m’améliorer là-dessus.
Oui, l’objectif personnel va être de réduire mes ambitions démesurées pour pouvoir rester plus longtemps ici.
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