John Textor s’en prend sévèrement au Portugais Renato Paiva et explique son départ de Botafogo | OneFootball

Le propriétaire américain du Botafogo, John Textor, est revenu sur le limogeage de Renato Paiva, expliquant les raisons de cette décision tout en adressant de vives critiques à l’encontre du technicien portugais.

« Le Palmeiras n’est pas le PSG »

Dans un entretien accordé à TalkSport, John Textor a justifié le départ de Renato Paiva par une série de mauvais résultats et un changement de philosophie de jeu jugé incompatible avec les ambitions du club. Après une victoire retentissante contre le PSG, le Botafogo a enchaîné par des revers face à l’Atlético Madrid et à Palmeiras. Ces défaites ont été un tournant, selon le dirigeant américain.

« Il a trahi ses propres principes, il n’a pas suivi le plan. C’est un entraîneur de jeu positionnel, très bon pour éduquer les joueurs, mais les supporters étaient frustrés par la manière dont nous jouions », a-t-il déclaré. « Nous aurions dû battre l’Atlético Madrid et le Palmeiras, car nous sommes meilleurs qu’eux. Pourtant, il a renié ses idées de base », a ajouté Textor, critiquant la posture trop défensive adoptée par l’équipe.

Le dirigeant a également évoqué une discussion avec Renato Paiva pour illustrer leur désaccord : « Je lui ai demandé quel était le meilleur match de sa carrière, il m’a répondu : PSG. Je lui ai dit que ce n’était pas le PSG ici, c’était le Palmeiras. Le Palmeiras n’est pas le PSG. Je lui ai dit : “C’est le moment de jouer au football, allez et finissez-en avec eux.” Mais nous nous sommes repliés, laissant l’adversaire prendre le dessus. »

Un divorce inévitable

Pour John Textor, cette évolution tactique et l’incapacité à imposer un jeu offensif aux adversaires ont scellé le sort du technicien portugais. « En 10 matches, il devenait de plus en plus défensif. Quand on trahit ses principes, on doit partir », a-t-il tranché, seulement quelques jours après avoir fêté, avec Renato Paiva, un succès historique et inespéré face au futur finaliste de la Coupe du Monde des Clubs.

Crédit photo : Wagner Meier/Getty Images