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Tribune Nantaise

·19 de agosto de 2025

« Je le trouve parfois encore trop respectueux et trop poli » – Waldemar Kita sur Franck Kita

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Jamais avare de déclarations tranchées, Waldemar Kita a profité de son entretien avec le JDD pour livrer un diagnostic sans détour sur la gouvernance du football français et sur ses propres entraîneurs.

Le président du FC Nantes a d’abord défendu son rôle de décisionnaire principal au club : « C’est normal que je ne sois pas d’accord avec des gens qui veulent prendre toutes les décisions alors que c’est moi qui gère et finance le club, non ? J’écoute beaucoup mais à un moment, il faut dire stop parce qu’à la fin, le responsable, c’est moi. » Conscient d’incarner souvent le « mauvais rôle », il ajoute : « Le président a souvent le mauvais rôle car certaines décisions ne sont pas toujours plaisantes, croyez-moi. »


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La DNCG en a aussi pris pour son grade. « Je ne suis pas pour la DNCG. Les clubs sont des sociétés privées, nous avons nos directeurs financiers et des commissaires qui vérifient et signent nos comptes. La DNCG veut gérer à notre place, ce n’est pas son métier. » Avant de poursuivre : « Certains disent que le football français a un gros déficit. Mais ce n’est pas “le football français”, ce sont les entreprises de chaque club. » Revenant sur son audition au Sénat, Kita a reconnu : « J’ai reconnu au Sénat avoir appris certaines choses. Quand il y a délégation de gestion, comme c’est le cas à la Ligue, vous ne regardez pas tous les dossiers. Aujourd’hui, on se trouve sans rien. »

Sur ses entraîneurs, le dirigeant nantais a été tout aussi direct. « Je n’aime pas juger sur un match mais quand vous parlez à un entraîneur, aucun ne va vous écouter. Ils vous disent tous : on a besoin de résultats. Le résultat, ça se construit avec une philosophie et une stratégie sur l’ensemble de la saison, et pas match par match. » Pour lui, la confiance doit être mutuelle : « Quand je signe un contrat avec un entraîneur, on doit être main dans la main. Quand on a quelque chose à se dire, ça reste dans les vestiaires. Mais dès le premier coup de vent, j’entends : “On ne m’a pas donné assez de moyens…” Oui, on t’en a donné, mais tu n’as pas choisi les bons. »

Alors qu’il a déjà connu 21 entraîneurs depuis 2007, Kita assume sa confiance accordée au nouvel homme fort de la touche, Luis Castro : « On travaille encore comme il y a 20 ou 30 ans. Il faut absolument, tous, se remettre en question. On ne peut plus dire que les jeunes de notre académie ne sont pas bons. »

Enfin, le président a évoqué la place croissante de son fils Franck, directeur général du club. « Des présidents me glissent parfois : “Ton fils, il gère bien, tu seras bientôt à la porte !” » sourit-il, avant de reconnaître : « Il est très bon, il faut reconnaître, même si je le trouve parfois encore trop respectueux et trop poli. C’est là que le père Kita entre encore avec son mauvais caractère… »

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