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·2 de agosto de 2025
[Interview Girondins4Ever] Vital Nsimba : “C’est difficile de dire non à Bordeaux. Après, c’est juste le problème du statut en fait, de statut professionnel”
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·2 de agosto de 2025
Pendant cette période de préparation d’avant saison des Girondins de Bordeaux, nous nous sommes entretenus avec Vital Nsimba, enfant du club et actuellement à l’entraînement avec le groupe pour s’entretenir physiquement suite à la fin de son contrat avec le club israélien du Maccabi Haïfa. Nous évoquons avec lui son départ du club l’été dernier, son expérience en Israël, son retour en Gironde et les changements, ses envies, le groupe bordelais, les supporters…
Comment vas-tu depuis depuis ton départ des Girondins ?
Ça va. Ça a été un départ un peu mouvementé et compliqué mais après, j’ai fait ma petite pige à l’étranger.
Que retiens-tu de ton expérience en Israël au Maccabi Haïfa ?
Franchement je garde du bon, honnêtement je garde du bon même si malheureusement les blessures ne m’ont pas aidé à mieux m’intégrer dans l’équipe. Mais franchement j’en garde une bonne expérience. Ça a été ma première expérience aussi à l’étranger mais je n’en garde que du positif.
Tu as peu joué là-bas. Est-ce à cause de blessures ou est-ce que tu étais dans un groupe déjà en place ?
Suite au manque de préparation que j’ai eu suite aux problèmes avec Bordeaux, dès que j’ai signé là-bas ils commençaient le championnat une semaine après. Dans la semaine où je suis arrivé ils commençaient le championnat puisqu’ils avaient le match de championnat un ou deux jours après ma signature. Du coup j’ai joué la semaine d’après donc ils m’ont mis dans le bain d’entrée. Sous 40 degrés, il faisait chaud, mes tendons n’ont pas supporté la charge de travail. J’avais les tendons enflammés. C’est une blessure que j’avais la première année à Bordeaux sur la fin de saison, le tendon d’Achille. J’ai quand même voulu continuer parce que dans ma tête je me suis dit qu’ils avaient quand même pas mal investi sur moi. Donc si j’arrive et que je suis blessé ils vont le voir et ils vont mal le prendre etc… Ca a été mon erreur, c’est qu’après j’ai continué à jouer mais au final je n’ai jamais été à 100% toute l’année, après j’ai dû m’arrêter… Bon après j’avais quand même prévenu le coach que j’avais ces douleurs-là, donc il savait, il était au courant. Ça ne l’a pas empêché de me faire jouer sur le début de saison. Puis dès que ça a été un peu plus compliqué, on a commencé à perdre quelques matchs et il a un peu trouvé le prétexte de dire qu’il voulait des joueurs à 100%. Je suis resté pro, il m’a mis sur le banc. J’ai essayé de donner le meilleur de moi-même avec le niveau de blessure que j’avais. Je donnais le max que je pouvais donner malgré la blessure mais au bout d’un mois c’était le ras-le-bol parce que j’avais vraiment mal. C’était vraiment très, très compliqué, tous les jours je boitais au réveil. Je ne me posais même plus la question d’être performant, j’allais sur le terrain et je me disais “J’espère que je ne vais pas avoir mal aujourd’hui”. Donc au lieu de ne penser qu’au foot et de ne réfléchir qu’au foot, je pensais plus à mon tendon qu’à jouer au football. Donc c’était compliqué, je lui ai demandé si c’était possible de m’arrêter. Au club ils ne voulaient pas trop m’arrêter, ils disaient que je pouvais quand même continuer, que ce n’était qu’une fissure… En fait, la chose que je n’aurais pas dû faire c’était de leur dire que j’avais joué avec à Bordeaux. Je n’aurais pas dû dire ça parce qu’ils se sont dit que je pouvais donc jouer avec. Sauf que là c’était pire, j’avais une fissure et une inflammation, j’avais la totale. C’était vraiment compliqué. A Bordeaux j’avais mal mais ce n’était pas autant.
Est-ce que cette blessure est derrière toi aujourd’hui ou est-ce que tu la traînes encore un peu ?
Non, non… Du coup j’ai dû m’arrêter de force même si le coach ne voulait pas. Je me suis arrêté de force. Au final il ne m’avait jamais vu à 100% depuis le début de la saison. Il l’a mal pris et c’est là que les liens avec le coach se sont cassés. Pendant toute ma rééducation, six à huit semaines, il ne me parlait plus (rires). Il ne prenait même pas de nouvelles, il ne me parlait plus. Quand je suis revenu c’était pareil, il ne me parlait pas, du coup c’est là que les liens se sont fissurés, c’est le cas de le dire, entre le coach et moi. Après, j’ai rejoué un peu en fin de saison mais bon, le mal était déjà quasiment fait. Il s’est fait virer en fin de saison mais le mal était fait parce que j’ai appris des trucs. En Janvier ils voulaient absolument prendre un latéral gauche derrière mon dos, sans me le dire. Vu que j’étais blessé, c’était tentant même si je devais revenir à cette période-là. Lui ne voulait pas donc il voulait prendre un latéral gauche derrière mon dos. Après c’est l‘effet de confiance (sourire)… Il n’avait plus confiance en moi, je n’avais plus forcément confiance en lui donc à ce moment-là c’était très compliqué d’être performant. Malheureusement il s’est passé ce qu’il s’est passé, il y a ensuite eu la guerre avec l’Iran…
Est-ce que le contexte était compliqué quand on connaît la situation du pays ? Peux-tu nous décrire la vie sur place ? Y avait-il une peur des bombardements avec les échanges de missiles ?
En fait, quand je suis arrivé ça allait. A Haïfa on était quand même loin de Gaza. On était au Nord d’Israël donc ça allait. Après, il y a eu la guerre avec le Liban où là ça commençait à être un peu tendu, avec les tirs de roquettes du Liban. Pendant deux à trois semaines, ça sonnait presque tous les jours à Haïfa. Mais après, honnêtement c’est malheureux mais au final on s’y fait. Si ça fait partie du quotidien ? Ouais exactement ! Dès fois on s’entraînait, il y avait les alarmes, on allait aux abris et cinq minutes plus tard on ressortait et on s’entraînait normalement. Après, j’avais de la chance car j’habitais à 30 minutes d’Haïfa. On était bien avec ma copine parce que ça n’a sonné que deux ou trois fois dans l’année. On a eu de la chance, franchement on a eu de la chance là où on était. Sinon la vie là-bas était top heureusement. Si ça s’était bien passé, que j’avais joué et que je n’avais pas eu de blessure, je pense que même avec ce qui s’était passé… Ce qu’il s’est passé avec l’Iran a enfoncé le clou. Si ça s’était bien passé, je serais éventuellement resté, j’aurais peut-être pu rester.
Tu es revenu à Bordeaux pour t’entretenir en attendant un nouveau challenge. Pourquoi revenir ici, c’était une évidence ?
Honnêtement, au début non. Déjà par rapport au club (Maccabi Haïfa) parce que je n’avais résilié que début Juillet donc je n’avais pas encore Bordeaux en tête pour l’entraînement. Ce n’est qu’après que je me suis dit “Bon, ça commence quand même à faire un moment, il faudrait quand même que je m’entretienne”, parce que ce n’est pas pareil de s’entraîner avec un groupe et de s’entraîner tout seul. C’est totalement différent. Bordeaux a accepté et je les en remercie encore. J’ai gardé de bons contacts avec le club.
Est-ce que tu as suivi la situation du club depuis l’été 2024 ?
Oui bien sûr.
Comment as-tu vécu cette rétrogradation en National 2 ?
Franchement c’est compliqué je ne te le cache pas, très compliqué… Des fois, quand j’ai certains de mes anciens coéquipiers qui étaient avec Bordeaux avec moi, on parlait de cette situation en cours d’année. Même là on en revient toujours pas en fait, de comment on en est arrivé là. En tant que bordelais ça fait mal. Ceux qui connaissent le club, voir le club là où il est… Déjà qu’en Ligue 2 c’était une anomalie, alors là en N2, il n’y a même pas de mots… Moi qui étais au centre et qui allais à Chaban regarder la Ligue des Champions, franchement c’est malheureux. Mais bon, comme tout grand club, il va se relever et ils vont remontrer le meilleur de Bordeaux. Tout le peuple bordelais sera de nouveau fier.
Le fait d’avoir également dû fermer le centre de formation t’a sans doute marqué, toi l’enfant du club ?
Ouais… Franchement ceux qui ont vécu au centre, c’étaient nos meilleures périodes de football en vrai. C’est la meilleure période de football, t’es gamin, t’es insouciant, t’es qu’entre potes 24 heures sur 24… Ce sont les meilleures périodes. Le centre c’est incroyable ! Que le centre soit fermé ça fait quelque chose…
As-tu pu regarder des matchs des Girondins la saison dernière ?
Ouais (sourire). Malheureusement à beaucoup de reprises, quand on jouait, Bordeaux jouait aussi. Mais sinon j’ai regardé sur TV7, j’avais l’IPTV (rires). Après, je suivais tout le temps les résultats sur Flashscore etc, je recevais les résultats. Mais j’ai pu regarder trois ou quatre matchs sur TV7.
Selon toi, où est-ce que Bordeaux a failli pour rater la montée ?
C’est très compliqué d’un point de vue extérieur de dire le pourquoi du comment ça n’a pas marché. Après, ils étaient sur une dynamique incroyable jusqu’à Janvier-Février il me semble, puis il y a eu un trou d’air avec cinq défaites d’affilée. Comment expliquer le trou d’air c’est compliqué, surtout de l’extérieur. On peut penser à plein de choses mais on n’est pas dedans pour savoir vraiment ce qu’il s’est passé donc c’est très compliqué de donner un avis sur ça.
Tu es venu t’entraîner et tu as découvert un groupe que tu ne connaissais pas du tout et des changements au Haillan. Quel a été ton ressenti en revenant ?
J’ai été agréablement surpris parce que c’est un très bon groupe. Honnêtement je me suis très, très vite intégré, ils m’ont très bien accueilli. C’est vraiment un très bon groupe qui a de la qualité. Il faut voir après, parce qu’on dit souvent “bon groupe etc”, mais je pense qu’il y a vraiment moyen de faire quelque chose. L’année dernière c’était plus difficile de vraiment sortir un groupe parce que le groupe a été fait à la va-vite. C’est arrivé un peu au compte goutte, c’était très compliqué. Mais là, le recrutement a été fait bien avant, ils se connaissent… Franchement je pense qu’il y a vraiment quelque chose à faire de grand pour eux cette année, c’est ce que je leur ai dit. Je leur ai dit “Franchement, vous avez vraiment tout à gagner cette saison. L’année dernière c’était compliqué mais cette année vous pouvez vraiment ressortir gagnants de cette aventure”.
Il ne reste que Jean Grillot par rapport au groupe que tu as connu. Est-ce que tu es admiratif sur le fait qu’il soit resté pour aider le club ?
Je suis très surpris parce que c’est vraiment un jeune garçon qui a de la qualité. Quand il était monté avec nous, il avait montré de très belles choses. Je suis très content de la saison qu’il a déjà fait la saison dernière parce que ce n’est pas facile d’évoluer en N2 en étant jeune, dans un tout nouveau groupe et limite d’être presque le leader (sourire). Il était presque le leader de cette équipe donc c’est magnifique ce qu’il a fait. Je l’ai déjà félicité plein de fois quand on en reparle. Je lui ai dit qu’il avait fait une très belle saison. J’espère qu’il va continuer avec Bordeaux. Généralement, en étant jeune comme ça, quand on fait une bonne saison, on est souvent sollicité. Il est sollicité, ce qui est logique aussi. Il a fait une très, très belle saison, il est jeune. Vu qu’il n’a pas de contrat pro, des clubs qui ont le statut pro peuvent venir l’appeler. En tout cas, s’il reste ce ne serait que bénéfique au club.
Que penses-tu d’ailleurs de ton alter ego au poste cette saison, Driss Trichard ?
(rires) Driss je l’ai connu à Clermont. Il est passé par Clermont, on a joué ensemble. Je suis très content pour Driss. Il m’avait appelé quand Bordeaux avait commencé à entamer les discussions avec lui. Il m’avait appelé pour savoir, avoir des infos sur le club et je lui ai dit “Honnêtement, vas-y les yeux fermés”. Après, il connaissait le club car il y avait déjà joué une fois. Je lui ai dit “Vas-y les yeux fermés, tu peux être dans un groupe où tu peux être le cadre dans le vestiaire et tu peux être demain le héros d’une vie si vous montez”. Franchement je suis content de sa saison, j’espère qu’il va continuer comme ça et qu’il soit encore plus leader dans ce nouveau groupe.
Est-ce que tu connais d’autres joueurs du groupe actuel ?
Non, non, je ne connaissais personne. Peut-être Abou (Ba) le milieu de terrain parce que j’avais joué contre lui quand il était à Nancy. Mais on ne se connaissait pas personnellement. Après, je connaissais Driss, Yanis (Merdji), Jean et Noah (Ramon), et Steve Shamal aussi.
Certains ne t’ont pas demandé de rester au club ?
(rires) Je garde ça pour moi.
Est-ce que tu réfléchirais à cette possibilité si le club et le coach Bruno Irles te demandaient ?
Comme je l’ai dit à Arnaud (De Carli), c’est difficile de dire non à Bordeaux. Après, c’est juste le problème du statut en fait, de statut professionnel. Moi qui viens en étant enfant d’immigrés, mon rêve c’était d’être footballeur professionnel. Du coup, de ne plus avoir ce statut-là pour revenir à Bordeaux, à mon âge… Je ferais une croix sur ma carrière en fait, ou alors il faudrait monter tous les ans avec Bordeaux (sourire).
Il faudrait sinon que Bordeaux monte en National vu qu’il devrait passer Ligue 3 la saison prochaine.
Ah je ne savais pas, je n’étais pas au courant. Si ça pourrait changer pas mal de choses ? Effectivement, mais je n’ai rien reçu à ce jour (interview réalisée mercredi), pas de proposition.
Des joueurs qui sont restés aussi comme Noah Ramon, Jean Grillot, et revenus comme Driss Trichard donc et Steve Shamal ? Est-ce important de garder l’identité ?
C’est très important, surtout pour un groupe où il y a beaucoup de joueurs qui ne connaissent pas le club. Ils n’ont pas connu la grandeur du club. C’est très important d’avoir des joueurs du cru, de Bordeaux ou qui sont passés par le centre de formation de Bordeaux pour leur inculquer cette philosophie. C’est important, il en faut parce que sinon après le club n’a plus d’identité. S’il n’y a personne de Bordeaux, personne du cru ou personne de la formation. C’est important, c’est très important. Steve a connu le centre, Jean a connu le centre, Driss aussi un peu même s’il est arrivé un peu plus tard à Bordeaux. Il est arrivé directement avec la réserve. Ils sont arrivés, ils ont connu le club en Ligue 1, ils ont vu ce qu’était le haut niveau, le stade, l’ambiance etc… C’est très important, c’est très, très important.
Si ce n’est pas à Bordeaux, quel genre de challenge recherches-tu aujourd’hui ?
Honnêtement pour l’instant je privilégie l’étranger. J’aimerais rester à l’étranger, maintenant à voir les possibilités qu’il y a. Mais l’étranger c’est quelque chose que j’aimerais bien. Après, le mercato est tellement changeant, tellement imprévisible. Puis maintenant les clubs veulent tous des jeunes (rires), des jeunes qui ont entre 20 et 25 ans, qu’ils vont pouvoir revendre. Donc on va voir ce qu’il y aura, le mercato est encore long. On est qu’à la moitié.
Dans le football moderne, on voit de plus en plus de joueurs repousser leur arrêt de carrière. Tu te fixes jusqu’à quel âge au haut niveau (il a fêté ses 32 ans en Juillet) ?
Je ne sais pas, encore trois ou quatre ans minimum. Jusqu’à 35 ou 36 ans franchement ce serait top. Si mon corps est encore présent, ce serait bien d’aller jusqu’à 35-36 ans.
Finir aux Girondins pourrait tout de même être un beau clin d’œil ?
Ce serait magnifique ! En fait ce serait magnifique mais ce que j’aimerais c’est que si un jour je reviens au club, les supporters le veuillent aussi. Que ce ne soit pas quelque chose où je reviens mais que les supporters ne soient pas trop chauds. Si je n’ai pas envie de revenir sur une mauvaise note ? Ce n’est pas une mauvaise note mais je n’ai pas envie de revenir dans un truc où on ne veut pas de toi. Si je reviens pour une fin de carrière, j’aimerais revenir à Bordeaux en étant encore performant en fait. Il faut que l’année d’avant je sois performant et que je sache que je puisse encore performer pour revenir à Bordeaux. Pas revenir en étant déjà limite cramoisi si je viens pour finir, non… En plus, ce serait de ne pas respecter le club, d’arriver et de signer un contrat alors que je n’ai plus rien dans les jambes. Ce ne serait pas respectueux envers le club. S’il faudrait presque faire un côté gauche Driss – Vital ? Ce serait pas mal (rires).
Est-ce que tu as un mot à dire aux supporters des Girondins qui sont toujours présents malgré toutes les déconvenues ?
Je sais qu’ils sont impatients. Ils sont impatients de retrouver la grandeur du club, mais il faut qu’ils continuent à rester fidèles au club. Tôt ou tard, un jour les joueurs leur rendront et le club montera là où il doit logiquement être, c’est-à-dire en Ligue 1 et on espère le plus rapidement possible. Mais ce ne sera pas sans eux en tout cas, ça c’est sûr et certain. Les joueurs auront besoin des supporters. Ce sont eux aussi, les garants du groupe, d’inculquer cette ferveur aux nouveaux joueurs. Qu’ils disent “Ah ok, on ne met pas les pieds n’importe où !” (sourire) C’est important d’aller au stade et que les joueurs arrivent et se disent “Ok, on n’a pas mis les pieds n’importe où donc on va se battre pour eux. On va se battre pour eux et il faut que les supporters soient contents”. Le but c’est qu’en fin de saison, les supporters aient à fêter la montée aux Quinconces (sourire). Il faut ! En plus on a vu les scènes de liesses avec le rugby, c’était incroyable. Ce serait bien aussi que le foot retrouve cette joie-là et ça fait bien longtemps qu’on n’a pas eu ces scènes de joies donc ce serait très bien. Comme je l’ai dit aux joueurs, “Peu importe le niveau, une montée ça reste une montée. Si vous montez cette saison, même vous, vous allez être choqués des supporters. Vous allez croire que vous avez fait une montée en Ligue 2 ou en Ligue 1 (rires). Vous allez voir, ça va être la folie !“. Les gens attendent ça, les supporters attendent ça. Ils veulent célébrer quelque chose, ils veulent célébrer le club et j’espère que ce sera à la fin de la saison. Je ne souhaite que du bonheur à ce club. En étant bordelais on veut célébrer. Même si je ne suis pas à Bordeaux, si ça monte je serai là (sourire). Si c‘est un week-end où je n’ai pas match, je viens (rires) !
Est-ce que tu vas rester encore un peu pour t’entraîner ?
Oui je pense encore un peu. Après ça dépend du coach aussi. Si demain il n’a plus envie de me voir (rires). S’ils ne veulent plus me voir, je prends mes affaires et je pars. C’est vraiment eux les décideurs.
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