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·2 de junio de 2025
Histoire, confiance, Luis Enrique…Hernandez raconte la victoire du PSG

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·2 de junio de 2025
Lucas Hernandez, défenseur de 29 ans du Paris Saint-Germain, s’est confié dans L’Equipe en marge des célébrations à Paris pour la Ligue des Champions 2024-2025 remportée par le PSG samedi avec la victoire 5-0 en finale contre l’Inter Milan. Il souligne le superbe sentiment après ce succès historique, très différent de la LDC remportée avec le Bayern Munich. Il est aussi question de la confiance dans ce groupe afin d’aborder la rencontre samedi avec le discours du coach Luis Enrique.
« Racontez-nous vos sentiments après cette victoire en Ligue des champions… C’est incroyable ! C’est un truc de fou ! J’ai déjà gagné la Ligue des champions une fois avec le Bayern Munich mais ça n’a rien à voir. Réussir à le faire comme ça, dans un club de ton pays, un club qui attendait ça depuis si longtemps, c’est complètement différent. C’est spécial de vivre ces moments. On a marqué l’histoire d’un club, l’histoire d’une ville, l’histoire d’un pays même, franchement. Quand j’ai signé ici il y a deux ans, j’ai dit dans ma première interview que je voulais marquer l’histoire de ce club. Je pense qu’on l’a fait désormais. Il y a tellement de joie, de bonheur. Voir les gens si heureux autour de nous, c’est gravé à jamais dans mon coeur.
Comment avez-vous fait pour arriver aussi sereins sur le terrain ? Tout a été fait dans la préparation pour nous donner confiance. Il y a eu beaucoup de travail sur la gestion de nos émotions. Le coach nous a dit qu’on devait être motivé à 100 %, mais pas à 150 %, qu’on pouvait être transporté par l’événement tout en restant concentré sur notre jeu. Ne pas faire plus, ni faire moins. Ç’a été son discours les jours avant le match. Surtout jouer notre jeu, avoir cette possession et prendre beaucoup de plaisir. Luis Enrique est donc un acteur majeur de ce succès ? Évidemment. Je suis arrivé en même temps que lui au club, donc j’ai vécu cette montée en puissance. Je me souviens qu’il y a eu beaucoup de critiques autour de lui, notamment sur ses méthodes de travail, mais au final, il avait raison sur tout.
Un déclic dans la saison ? (…) Une fois qu’on a battu Manchester City à domicile après avoir été mené 0-2 (4-2 au final, le 22 janvier), on s’est dit qu’on avait les capacités pour réaliser quelque chose de plus grand et qu’il ne fallait pas laisser passer cette chance. C’est presque un déclic. Dans les jours qui ont suivi, on s’est dit qu’on pouvait aller chercher cette Ligue des champions, que tout pouvait arriver. »
Gagner la Ligue des Champions est toujours spécial, c’est le plus grand trophée en club et le résultat d’une saison de travail face à une énorme concurrence. Il ne s’agirait pas de négliger le titre remporté par Lucas Hernandez avec le Bayern. Mais celle de cette saison est forcément spéciale.
C’est la première dans l’histoire du PSG, un moment qui restera gravé dans les mémoires avec une équipe qui aura pour toujours une certaine place dans le cœur des supporters. Il y a eu une fête immense à Paris, au Parc des Princes. Ce sont des moments inoubliables. Maintenant, il y aura sans doute l’envie de continuer. Même s’il peut y avoir une petite période de flottement après un tel accomplissement.
On sait aussi que le coach Luis Enrique a une certaine exigence qu’il pourrait encore transmettre. Le champion voudra encore confirmer. Mais sans trop en faire dans la motivation, comme il le répète souvent. On le retrouve ici dans les propos de Hernandez. Il ne faut pas trop pousser. L’idée est avant tout de jouer, de profiter du moment. Bien sûr, en donnant le maximum pour l’équipe.
Laquelle a impressionné ces derniers mois. Dans le jeu, évidemment. Mais aussi dans sa force mentale. Le déclic contre Manchester City a été clair. Paris était quasiment éliminé à 0-2 et a renversé la situation. Jusqu’au bout, avec le titre finalement. On a senti une énergie spéciale dès ce match. Les supporters ont d’ailleurs du mérite, en chantant encore quand le PSG perdait.
C’est aussi que ce que les joueurs, le staff et la direction ont obtenu. Avec des joueurs qui se battent pour le collectif et le club, une connexion a été retrouvée. Ce qui permet d’avoir des forces en plus dans les moments difficiles. Et de fêter pleinement quand le moment est venu.