As Quinas
·18 de noviembre de 2024
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Depuis son départ de la sélection portugaise, avec qui il a remporté l’Euro en 2016, Fernando Santos enchaîne les déconvenues. D’abord à la tête de la Pologne, qu’il n’a entraîné que six petits matchs (pour trois défaites) avant de se faire remercier, puis aux commandes de Besiktas, qui a cru voir en lui un espèce de sauveur providentiel. Sauf que quatre mois plus tard, l’ingénieur a été viré, la faute à de mauvais résultats.
Malgré cela, une sélection a tenté le coup : l’Azerbaïdjan. Mais ce coup de poker s’est transformé en coup de massue. Bilan de Santos après cinq matchs ? Quatre défaites, un nul, et une relégation en Ligue D de Ligue des nations. Néanmoins, le technicien de 70 ans ne perd pas espoir pour autant. Après que son équipe ait été tenue en échec par l’Estonie ce samedi (0-0), il a tenté de rassurer ses supporters.
« La sélection de l’Azerbaïdjan a du potentiel. Elle possède des joueurs techniques et talentueux, mais il faut les polir dès 16/17 ans. L’adversaire a très bien défendu, je n’ai rien à reprocher à mes joueurs. Le principal, c’est que nous préparons une bonne équipe pour l’avenir. »
Optimiste, Fernando Santos a même comparé la situation actuelle de l’Azerbaïdjan à celle du Portugal, quelques années en arrière : « Avant d’être sacré champion d’Europe, le Portugal a traversé une situation similaire. Il n’a pas réussi à atteindre les phases finales plus d’une fois, mais a persévéré et est devenu plus fort. On a un autre exemple avec la Géorgie, qui récolte actuellement les fruits de son travail. »
Azerbaïdjan, vainqueur de l’Euro en 2032 ?
Les propos relayés sont tirés du média portugais A BOLA.
Photo by Ahmad Mora/Getty Images