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·26 de junio de 2025

Euro Espoirs : un échec de plus pour les Bleuets

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L'équipe de France Espoirs, balayée par l'Allemagne en demi-finale ce mercredi 25 juin, a de nouveau échoué à triompher dans un Euro.

Ce n'est toujours pas pour cette fois. Ce mercredi 25 juin, l'équipe de France Espoirs a sèchement été éliminée de l'Euro de la catégorie au stade des demi-finales. Dans le dernier carré de la compétition pour la première fois depuis 2019, la sélection dirigée par Gérald Baticle a été balayée par l'Allemagne (0-3) malgré, comme à chaque édition, de grands espoirs fondés envers les Bleuets.


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De nombreux absents

Et ce, même si le groupe a considérablement été affaibli par les absences de certains joueurs phares. À commencer par Désiré Doué et Rayan Cherki, deux hommes sur lesquels le sélectionneur aurait pu compter. Mais l'un comme l'autre, présent lors de l'épopée aux Jeux Olympiques de Paris 2024 (médaille d'argent), ont changé de dimension ces derniers mois. Le premier nommé s'est imposé dans un Paris Saint-Germain devenu champion d'Europe pour la première fois de son histoire grâce, notamment, à deux buts et une passe décisive de l'ex-Rennais en finale (contre l'Inter Milan, 5-0), quand le second vient tout juste rejoindre le Manchester City de Pep Guardiola pour une quarantaine de millions d'euros.

Présents tous les deux à la Coupe du monde des clubs aux États-Unis actuellement, Désiré Doué et Rayan Cherki ont également intégré l'équipe de France A : en mars dernier pour le Parisien, en juin pour le Mancunien. Outre les deux stars montantes du foot français, Gérard Baticle n'a pu compter sur Maghnes Akliouche (Monaco), Ayyoub Bouaddi (Lille), Arnaud Kalimuendo (Rennes), Jérémy Jacquet (Rennes) et Éli Junior Kroupi (Lorient/Bournemouth), retenus par leurs clubs. Dilane Bakwa (Strasbourg) quant à lui dû déclarer forfait en raison d'une blessure, tout comme Hugo Ekitike (Francfort) et Enzo Millot (Stuttgart).

Le spectre de 1988

Privé de précieux éléments présents pour la plupart durant la campagne de qualification, Gérald Baticle a donc dû se creuser les méninges et s'adapter pour son premier tournoi officiel en tant que numéro un. "On revoit notre groupe, on équilibre, on trouve des solutions et on avance", glissait-il en marge du tournoi en Slovaquie. Pas dans les meilleures conditions pour préparer son tournoi, l'ancien entraîneur d'Angers n'a pas été dénué de potentiel pour autant. Guillaume Restes, dernier rempart de Toulouse en Ligue 1, gardait par exemple déjà les cages des vice-champions olympiques il y a un an, quand Castello Lukeba, Quentin Merlin, Kiliann Sildillia, Andy Diouf, Mathys Tel ou encore Wilson Odobert - pour ne citer qu'eux - possèdent un certain vécu.

Et de l'appétit. Car comme chaque génération depuis l'unique sacre de 1988, on leur rabâche qu'il serait temps de s'inscrire en successeurs et héritiers de leurs glorieux aînés. Alors pourquoi pas ! Mais ce ne sera donc toujours pas pour cette fois. Après avoir démarré l'édition 2025 de l'Euro par un nul bien payé contre le Portugal (0-0), les Tricolores ont remporté sur un fil leur deuxième match face à la Géorgie (3-2) avant de boucler le premier tour par une rouste infligée à une faible équipe de Pologne (4-1). Renversante contre le Danemark en quarts de finale (3-2), la France n'a pas pesé bien lourd au moment de se confronter à l'une des meilleures nations du continent, l'Allemagne (0-3).

Cap sur 2027

S'ils ont fait preuve de caractère pour renverser quelques situations mal engagées, les Bleuets ont clairement manqué d'automatismes et de sérénité défensive (8 buts encaissés en 5 matchs) pour prétendre à une qualification en finale contre l'Angleterre en fin de semaine. Avec "le sentiment qu'on avait les moyens d'aller plus loin", Gérald Baticle estime toutefois "positif" le bilan de ce tournoi en Slovaquie.

Car "avec un petit peu de recul, un petit peu de hauteur, on est obligé de mettre en avant le travail qui a été effectué et la qualité du groupe, la qualité du jeu qui a été mis en place, la qualité du mental qu'on a retrouvé avec beaucoup de panache dans nos matches. (...) Et j'espère que ça va permettre à nos jeunes joueurs - ce sont tous des jeunes joueurs de talent, de qualité - de grandir à travers ce tournoi. Que ça leur serve d'expérience pour exploiter encore plus leurs qualités dans leur carrière qui ne fait que commencer, et que ça leur permette d'être plus forts individuellement à l'avenir", a glissé le sélectionneur après le coup de sifflet final.

Récemment prolongé jusqu'en 2027, l'ancien adjoint à l'Olympique Lyonnais va donc avoir une seconde chance dans deux ans pour mettre fin à la longue attente du football français et de la sélection. Mais pour cela, il faudra déjà sortir indemne des qualifications (voir ci-dessous).

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