Le Journal du Real
·28 de enero de 2025
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·28 de enero de 2025
Eric Roy possède un parcours atypique. Ayant principalement exercé la fonction de directeur sportif, le Français vit un véritable conte de fée à la tête du Stade Brestois.
Nommé à la tête du club en janvier 2023 pour le maintenir en Ligue 1, il est désormais aux portes des huitièmes de finale de la Ligue des champions.
Avant d’affronter le Real Madrid dans le cadre de la 8e journée de la Ligue des champions, Eric Roy a répondu aux questions des médias.
Si on vous avait dit que vous alliez jouer contre le Real Madrid il y a deux ans, qu’auriez-vous ressenti ?
Eric Roy : Pour le Stade Brestois, le club, la ville et la région c’était difficilement imaginable. C’est un plaisir énorme d’avoir transmis beaucoup d’émotions à nos supporters. C’est fantastique de préparer ce match-là.
Si en plus on nous avait dit qu’on préparerait ce match en étant déjà qualifiés pour les 16ème de finales et qu’on jouerait contre un Real Madrid qui serait derrière nous au classement, on ne l’aurait pas cru.
Qu’est-ce qui fais que Brest est devant le Real Madrid au classement ?
Eric Roy : On a bien démarré la compétition. Le Real a eu une période de moins bien. On les a vu perdre à Lille, contre l’AC Milan. Ce n’était pas programmé pour la grande équipe qu’ils sont.
En ce qui nous concerne, on a surperformé, eux sous-performé mais on ne se prend pas pour ce que l’on est pas et on sait que demain on va affronter une très grande équipe, l’une des meilleures d’Europe.
Est-ce que le Real Madrid est la favori de la Ligue des champions malgré ses mauvais résultats lors de la phase de ligue ?
Eric Roy : Le Real Madrid est toujours l’un des favoris de la Ligue des champions et dans le money time ils sont toujours performants. L’histoire et l’institution du Real Madrid font que c’est une équipe sur laquelle il faut toujours compter.
Il ne faut jamais les enterrer mais s’ils ont des périodes plus compliquées. Malgré celles-ci, ils ont plusieurs points d’avance en Liga, ils sont toujours compétitifs. Même s’ils ont des périodes de moins bien, ils gagnent toujours des titres à l’arrivée. Ce sera donc un grand challenge pour nous de pouvoir les rencontrer demain.
Eric Roy réalise un travail exceptionnel à la tête du Stade Brestois (Photo by Giuseppe Bellini/Getty Images)
La dernière fois que vous aviez affronter Kylian Mbappé, cela ne s’était pas bien déroulé. Est-ce que vous espérez que cela se passera mieux malgré son grand état de forme ?
Eric Roy : Je suis tourné vers le match de demain. C’est le meilleur buteur européen sur l’année 2025. Il a repris des statistiques qui sont celles du Kylian Mbappé qu’on a connu en France. Il a l’air très affûté et très en forme. À nous demain de trouver la possibilité collectivement de limiter son action mais on sait que ce ne sera pas facile.
Comment avez-vous préparé le match sachant que pour les joueurs c’est le grand match de la saison ?
Eric Roy : C’est un match avec une saveur particulière mais on l’a préparé comme les autres avec la volonté de faire une préparation technico-tactique de l’adversaire. Ce n’est pas facile sachant qu’on a joué il y a 3 jours seulement donc il y a peu de temps pour développer énormément de choses sur ce match-là
L’avantage est que les hommes connaissent tous les joueurs car on la voit régulièrement à la télévision et beaucoup de mes joueurs aiment cette équipe.
Il faudra jouer et être capable de poser des problèmes à cet adversaire car on sait que eux vont nous en poser. Il ne faudra pas subir et être spectateurs mais acteurs de ce match. Il faudra vivre l’événement et pour le vivre il faut le jouer.
Est-il possible de vaincre le Real Madrid ?
Eric Roy : Ce qui est fantastique dans le football est que c’est le sport où le favori gagne le moins souvent. Il est évident que si on regarde les statistiques, le budget, la feuille de match et l’effectif, on peut se dire que l’on n’a aucune chance mais en football, on peut gagner en étant inférieur.
Il ne faudra pas arriver en victime expiatoire mais se présenter avec la volonté de faire un véritable match comme on a pu le faire contre Leverkusen, le PSV qui étaient déjà des équipes supérieures à la nôtre.
On aura la volonté de donner le maximum. Cela ne suffira peut-être pas mais on ne rentrera pas sur le terrain pour les regarder jouer.