Enzo Tchato et Téji Savanier, les derniers symboles d’une saison riche en pépins physiques | OneFootball

Il faudrait presque être sadomasochiste pour s’amuser à recenser l’ensemble des joueurs blessés cette saison au MHSC. Et pourtant, c’est bien l’un des fils rouges d’un exercice 2024-2025 à oublier au plus vite : l’hécatombe physique. Une saison plombée de bout en bout par les absences, les rechutes, les indisponibilités, les retours précipités. Un véritable casse-tête pour les entraîneurs qui se sont succédé sur le banc montpelliérain, jamais en mesure de composer avec un effectif au complet.

Le dernier match de la saison, face à Nantes, n’aura été qu’un ultime clin d’œil cruel à cette dynamique infernale. Enzo Tchato d’abord, puis Téji Savanier, tous deux contraints de quitter prématurément la pelouse avant même la mi-temps. Une image forte, triste, mais tellement représentative du chemin de croix physique qu’aura été cette saison pour Montpellier. Des cadres comme Joris Chotard, Arnaud Nordin, Modibo Sagnan, Becir Omeragic ou Nikola Maksimovic ont tous, à un moment ou un autre, vu leur progression freinée ou totalement coupée par des blessures. Et combien de fois l’équipe a-t-elle dû bricoler, réorganiser, improviser, faute de solutions viables ? Trop souvent.

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Alors oui, il faut s’interroger. Manque d’hygiène de vie chez certains joueurs ? Préparation insuffisante ? Charge de travail mal calibrée ? Encadrement médical et physique trop léger ? Il ne s’agit pas de jeter la pierre à un seul responsable, mais il est évident que le mal est profond… et qu’il n’est pas nouveau. La nomination de Zoumana Camara au poste d’entraîneur principal laisse entrevoir une volonté de remettre de l’ordre. Sa rigueur naturelle, conjuguée à l’arrivée annoncée d’un nouveau préparateur physique dans son staff, devra marquer un tournant. Il est temps que le club se dote de moyens à la hauteur de ses ambitions – même en Ligue 2.

On espère maintenant que les blessures de Tchato et Savanier, pour clôturer cette saison désastreuse, soient les dernières d’un cycle. Et qu’elles marquent le début d’un renouveau, où santé, exigence et professionnalisme retrouveront toute leur place à la Paillade.