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·22 de septiembre de 2024

Endrick, l’enfant béni devenu coqueluche du Santiago Bernabéu

Imagen del artículo:Endrick, l’enfant béni devenu coqueluche du Santiago Bernabéu

18 ans, n’est-ce pas l’âge de l’insouciance et de tous les excès ? A son entrée dans la majorité, Endrick semble pourtant suivre le chemin de l’apprentissage studieux. Appliqué, rigoureux, soucieux de bien assimiler le logiciel madrilène : l’avant-centre auriverde enchaîne patiemment les étapes depuis son arrivée dans la capitale espagnole au mois d’août dernier. Présent avec le groupe durant la tournée aux États-Unis, Endrick a ainsi raccourci ses vacances pour commencer à bâtir des automatismes avec ses nouveaux coéquipiers.

En phase d’acclimatation, l’international brésilien a toujours débuté sur le banc des remplaçants jusqu’à présent. Mais cela ne l’empêche pas de marquer les esprits. L’ancien joueur de Palmeiras traverse un début de saison enchanté avec deux buts inscrits en une demi-heure de jeu en cumulé.


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Au-delà de cette efficacité maximale, l’aisance avec laquelle il fait fructifier les ballons en attaque en dit beaucoup sur sa personnalité hors-norme. Les deux actions où Endrick s’est distingué ont pour point commun la principale caractéristique d’un être humain sûr de sa force : l’audace. Et de ce culot jaillit un homme dont les gestes ne sont pas ceux d’un gamin de 18 printemps.

  1. A lire aussi : Face à la pluie de talents en attaque, la délicate incorporation de l’ouragan Endrick

Un aplomb digne d’un patron expérimenté

Si Endrick est convaincu par ce qu’il produit, c’est avant tout grâce à la foi en ses capacités. «J’ai reçu un don de Dieu. Je n’ai pas le droit de le gâcher», confiait-il à France Football en juillet dernier. Ce destin formidable, il le doit à son talent inné pour le football mais aussi et surtout à son travail acharné.

D’après le quotidien Marca, le Brésilien n’hésite pas à faire des heures supplémentaires à la salle de musculation en dehors des séances habituelles. Un acharnement illustré par un corps déjà remarquablement formé, qui diffuse une impression de puissance à chaque sortie sur le pré. Grâce à ses aptitudes athlétiques, Endrick remporte régulièrement le défi physique imposé par ses adversaires. Un élément déterminant à l’heure d’évaluer les différences avec Kylian Mbappé, son principal concurrent dans l’axe de l’attaque merengue.

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Endrick sous le maillot du Real Madrid lors de sa chevauchée conclue par un remarquable but, face au VfB Stuttgart en Ligue des champions (Getty Images).

Les deux hommes s’apprécient et s’encouragent mutuellement depuis quelques semaines, preuve s’il en fallait que l’assurance d’Endrick ne rime pas avec obstination. Car si la jeune étoile auriverde sait ce qu’il vaut, il n’en oublie pas pour autant les conseils de ses aînés.

« C’est un garçon humble, il ne parle pas beaucoup. Il travaille très dur en coulisses. Endrick sera titulaire au cours de l’une des prochaines rencontres. Bien sûr, un futur doré l’attend », affirmait Carlo Ancelotti en conférence de presse ce vendredi. Le seul numéro 9 de formation dans l’effectif apprend pas à pas et se tient prêt à faire parler la poudre prochainement.

  1. A consulter également : Brahim, Endrick et Güler : le trio alternatif du Real Madrid en attaque

La singularité d’un profil hybride

Face au Real Valladolid en Liga et contre le VfB Stuttgart en Ligue des champions, Endrick a trompé le gardien adverse grâce à une frappe longue distance. L’intensité développée dans ces tirs lointains demeure un atout surpuissant pour le n°16 de l’effectif, d’autant qu’il a été capable de la produire depuis ses deux pieds. D’un naturel gaucher, le natif de Taguatinga est aussi à l’aise avec sa droite. De quoi créer l’incertitude au moment d’approcher de la zone de vérité.

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Endrick inscrit son premier but avec les Merengues le 25 août dernier contre le Real Valladolid lors de la deuxième journée de Liga (Getty Images).

Avec Fede Valverde, Endrick apparaît comme le joueur le plus apte à déclencher des frappes depuis les 25-30 mètres. Par deux fois, le Brésilien a fait mouche du côté où le portier se trouvait ; c’est dire la lourdeur de la balle catapultée dans les filets du but.

Fort de cette arme, l’avant-centre auriverde peut également s’enorgueillir de son jeu dos au but, aussi bien capable de constituer un point de fixation que de se retourner pour faire réorienter les siens. Une agilité technique idéale pour oxygéner les petits espaces.

De la variété, il en faudra tout au long de la saison au moment d’aborder des échéances diverses. Vinicius Jr, Mbappé et Rodrygo composent l’indéboulonnable trio sur le front offensif mais laissent parfois transparaître une forme de prévisibilité, préférant partir systématiquement du couloir gauche. Un stéréotype dont ils essaient de se défaire, mais qui pourrait profiter à l’insaisissable Endrick. En attendant de connaître la joie de débuter un match sous le maillot blanc, le Brésilien de 18 ans aiguise son appétit. Prêt à transformer la moindre miette en un royal festin.

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