Le Petit Lillois
·27 de noviembre de 2024
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Dans les entrailles de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy ce dimanche, Lucas Chevalier et Benjamin André se projetaient déjà, chacun à leur manière, sur le déplacement à Bologne. Le point commun ? La méfiance.
Avant même de s’envoler pour l’Italie, où les hommes de Vincenzo Italiano les attendent de pied ferme ce mercredi 27 novembre (21 heures), Lucas Chevalier (23 ans) et Benjamin André (34 ans) se projetaient sur la cinquième journée de phase de ligue de Ligue des Champions : « Je sens le match très compliqué, jugeait le premier nommé, qui ne paraissait pas très confiant dimanche suite au succès lillois sur Rennes (1-0). Il s’agissait plutôt de méfiance. Le contexte ne sera pas facile contre une équipe qui donnera tout pour gagner son premier match dans la compétition. Niveau tactique, ce sera du un pour un, à l’italienne », poursuivait-il.
Capitaine du LOSC, joueur à vocation défensive, Benjamin André renchérissait avec un peu plus de tonus : « Il faut aborder ce match comme on l’a fait depuis le début. On est ultra-solide en Ligue des Champions. On arrive à faire des matchs très consistants. C’est une équipe qui est difficile à jouer, équipe italienne en plus, il faudra remettre un bon coup d’accélérateur, lançait-il avec force et conviction. Il faut surtout faire durer cette série (11 matchs consécutifs sans revers TTC). »
« Les victoires madrilènes ? On n’y pense déjà plus »
Lucas Chevalier enchaînait, déjà prêt à prendre les trois points : « C’est sur que l’on sait qu’en cas de victoire, ce serait pratiquement fait, du moins une option incroyable. On va jouer pour gagner, comme à chaque match. Mais est-ce qu’on le fera ? Je ne sais pas, nuançait-il, finissant par rejoindre son capitaine. Il ne faut pas oublier qu’il y a encore des matchs derrière. Si c’est plus compliqué parfois, il faut savoir faire le dos rond », lâchait le gardien lillois en zone mixte ce dimanche. Besoin d’une traduction ? Le nul ne serait pas forcément un mauvais résultat.
La grande interrogation reste l’état d’esprit. La dernière fois que le LOSC s’écroulait en Ligue 1, c’était sur la pelouse de l’AS Saint-Étienne (1-0). Il s’agissait d’un promu qui n’avait pas encore inscrit la moindre réalisation. Comment faut-il aborder une rencontre contre un adversaire moins féroce, sur le papier, que ne l’étaient les précédents ? « Je ne pense pas que ça sera plus facile que contre les deux équipes madrilènes. On a envie de gagner à chaque match, peu importe l’adversaire. On aura peut-être une position (de favori ?) différente au coup d’envoi, mais on devra faire avec », répondait le dernier rempart nordiste, Lucas Chevalier. De son côté, Benjamin André se contentait d’un sourire et d’une phrase : « On ne pense déjà plus à ces victoires, c’est du passé », concluait-il. Rendez-vous à 21 heures, mais le match est déjà lancé !
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