En mai 2025, Waldemar Kita battra le record de longévité pour un président du FC Nantes | OneFootball

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Tribune Nantaise

·9 de mayo de 2024

En mai 2025, Waldemar Kita battra le record de longévité pour un président du FC Nantes

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Certains trouveront que le temps passe vite, d’autres qu’il semble une éternité, mais les faits sont là : il ne reste qu’un an pour que Waldemar Kita inscrive son nom dans la grande histoire du FC Nantes. Arrivé en août 2007 à la tête des Jaune-et-Vert, l’homme d’affaires polonais fait partie des deux seuls présidents de l’histoire du club a avoir connu 3 décennies différentes à ce poste prestigieux.

Des années 2000 aux années 2020

2007, c’est une année où l’AC Milan battait Liverpool en finale de Ligue des Champions, où Kaka soulevait le Ballon d’Or, le dernier avant l’ère Messi-Ronaldo, où l’Olympique Lyonnais roulait sur la Ligue 1, et où le FC Nantes s’écroulait en rejoignant la deuxième division.


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2007, c’était il y a désormais 17 ans, le temps de connaître 7 champions de France différents, 4 éditions de la Coupe du Monde, l’éclosion de Yoann Gourcuff, le futur Zizou, et sa retraite dans l’anonymat.

Il y a 17 ans, Lamine Yamal n’existait même pas, Jocelyn Gourvennec raccrochait les crampons après une dernière expérience au FC Rezé, et Nicolas Pallois se faisait connaître avec l’US Quevilly, en demi-finale de Coupe de France.

Bref, il s’en est passé des choses depuis 17 ans, et même au sein du FC Nantes. Deux relégations, deux promotions, 18 coachs différents sur le banc de la Beaujoire, des barrages, deux finales de Coupe de France, et un titre.

Reste que, une chose ne bouge pas depuis plus de 6000 jours, le siège de président du club. Bien installé depuis le mois d’août 2007, Waldemar Kita s’apprête dans exactement une année à battre un record vieux de 38 ans, que conserve jusqu’à présent l’illustre Louis Fonteneau.

Louis Fonteneau et Waldemar Kita, deux présidents bien différents

À au moins deux égards, les présidences Fonteneau et Kita s’opposent radicalement. Du point de vue financier d’abord, le président franco-polonais actuellement en place a sorti de nombreuses fois le chéquier. Avec plus de 83 millions d’euros injectés dans les caisses du club, sans compter la dizaine de millions d’euros supplémentaires qu’il a dû débourser pour acquérir le club, Waldemar Kita est de très loin le président le plus « généreux » que les Canaris n’aient jamais connu.

À l’opposé, comme souligné par Waldemar Kita lui-même dans un interview pour L’Équipe : « [Louis Fonteneau] n’a jamais mis d’argent. » Force est de constater que l’information n’a rien d’erronnée. En effet, à l’époque de la présidence de Louis Fonteneau, le FC Nantes est une association dirigée par la Ville de Nantes. Le club fonctionne donc grâce aux financements de la mairie, et aucun investissement des différents présidents successifs n’est nécessaire.

Enfin, c’est surtout sur la question de la popularité que les deux personnalités semblent représenter le jour et la nuit. Celui qui est resté président du FC Nantes de 1969 à 1986 demeurait un visage particulièrement apprécié du public nantais. De part le succès des Canaris sous sa présidence, alors que les Jaune-et-Vert remportent 4 titres de champions de France et une Coupe de France, mais également en raison des transformations historiques qui ont lieu en sa présence. Le FC Nantes déménage en effet à la Beaujoire et abandonne un stade Marcel Saupin limité, et les joueurs des bords de l’Erdre voient leur quotidien radicalement changé avec l’inauguration du centre d’entraînement de la Jonelière, très ambitieux pour l’époque. Une popularité qui trouvera son illustration parfaite quelques mois après sa mort : en 1989, la maison du FC Nantes devient le Stade de la Beaujoire Louis Fonteneau.

De l’autre côté, le bilan n’est clairement pas le même. Pas une seule des 17 dernières années n’a pas été marquée de vives contestations à l’égard de Waldemar Kita. Entre son apparition dans les révélations des Panama Papers et des Football Leaks, ses mises en examens pour soupçons de fraude fiscale, la controverse l’impliquant dans la disparition d’Emiliano Sala en janvier 2019 et son placement en garde à vue à l’été 2023 pour exercice illégal de l’activité d’agent sportif, la tableau est très, très sombre. Pas un seul match à domicile ne passe sans assister à des chants et des slogans réclamant le départ de Kita père, qui a, semble-t-il, décidé plutôt de transmettre les rênes à son fils Franck. L’histoire ne semble pas être finie, tant Waldemar Kita ne paraît pas disposé à céder le club, qui n’a de toute façon aucun repreneur potentiel, du moins jusqu’au retour dans la course du projet « Collectif Nantais« , à l’horizon 2028.

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