Emmanuel Petit: « Le Stade Brestois, ça me rappelle un peu Montpellier en 2012 » | OneFootball

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·18 de mayo de 2024

Emmanuel Petit: « Le Stade Brestois, ça me rappelle un peu Montpellier en 2012 »

Imagen del artículo:Emmanuel Petit: « Le Stade Brestois, ça me rappelle un peu Montpellier en 2012 »

C’est la tendance du moment, comparer la superbe performance du Stade Brestois cette saison en championnat avec le titre de Champion de France du MHSC en 2012. Récemment dans L’Equipe de Greg, Pierre Maturana rétablissait l’ordre: « Montpellier avait une place importante dans le football français, ils vont en Ligue 2, ils galèrent, ils reviennent et remportent la Ligue 1 quelques années après face au PSG Qatari. C’est un gros exploit ».

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En entretien auprès de MadeinFoot, c’est Emmanuel Petit, Champion du Monde 1998, qui associait également la saison des hommes d’Eric Roy à celle de René Girard:


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« Vraiment, on ne les attendait pas à ce niveau-là. Eric Roy réalise sa meilleure saison en tant qu’entraîneur. Je suis très content pour lui parce que ça fait longtemps qu’il est entraîneur et qu’il n’a jamais vraiment eu la reconnaissance. Il mérite tout le crédit avec son staff, avec le directeur sportif. Maintenant, je pense qu’aussi merveilleuse la saison de Brest fût-elle, je crois que c’est le début des problèmes pour eux. Ça me rappelle un peu Montpellier en 2012 avec le titre. On se pose la question, est-ce un bien pour un mal ? Il faut faire très attention aux structures, aux salariés et à la masse salariale. Il faut voir aussi ce qui va se passer dans l’ossature de cette équipe. Je pense qu’il y a certains joueurs qui vont être convoités. Difficile de dire si Brest saura les convaincre de rester. Il y a beaucoup d’interrogations à l’heure actuelle. En-tout-cas, c’est rafraîchissant de voir une équipe comme Brest, dans une ville qui vibre autour de son club, de connaître ce genre d’émotions. Ça me rappelle un peu une épopée d’un club amateur en Coupe de France. »

« Un bien pour un mal », il serait mensonger de dire que cela n’a pas causé quelques dégâts en interne avec notamment des revalorisations salariales pas suffisamment maitrisées mais le bonheur vécu par tout un club lors d’une telle saison n’a pas de prix.

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