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·12 de marzo de 2024
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Dans un podcast pour la fédération Française de Football, Elisa De Almeida est revenue en longueur sur son sauvetage incroyable lors du quart de finale de Coupe de Monde entre l’Australie et la France.
Beaucoup de français se souviennent du quart de finale de Coupe du Monde 2023 entre l’Australie et la France pour cette terrible séance de tirs au but perdue et brisant le rêve des Bleues de continuer leur route durant ce Mondial. Mais beaucoup ont gardé une autre image en tête, le sauvetage incroyable d’Elisa de Almeida sur la ligne du but de Pauline Peyraud Magnin après une frappe de Mary Fowler que tout le stade de Brisbane voyait au fond. C’était à la 41ème minute et l’Australie aurait pu prendre l’avantage juste avant la pause dans une rencontre s’étant terminée sur un score nul et vierge après 120 minutes. Dans un podcast pour la Fédération Française de Football , la Parisienne revient sur ce qu’elle a ressenti après ce moment légendaire : « J’ai eu la sensation d’éteindre le stade. Il y avait 50 000 australiens dans le stade. Il y a un truc de rage ou on se dit qu’on est 11 contre 50 000 et la on a gagné ce ‘premier combat’. »
À 26 ans, Elisa de Almeida a déjà l’expérience de beaucoup de moments dans sa carrière mais elle voit ce passage comme le plus important : « J’ai eu beaucoup d’émotions dans ma carrière mais celle-ci c’était vraiment quelque chose d’unique ».
L’ex-Montpelliéraine n’a pas oublié la scène qu’elle sait encore raconter en détails aujourd’hui : « Je me souviens, c’est une espèce de ballon qui part un peu sur le coté où Sakina (Karchaoui) protège. Une mésentente un peu avec Pauline (Peyraud-Magnin), un ballon en retrait pour (Mary) Fowler. » Beaucoup de personnes n’avaient pas pensé à ça sur le moment mais Elisa De Almeida et Mary Fowler ont joué ensemble à Montpellier comme le narre si bien la première quand elle continue de raconter en détail le contre sur la frappe de cette dernière : « ce qui m’a aidée c’est que cette joueuse j’ai joué avec elle à Montpellier et je sais qu’elle frappe souvent enroulé comme ça. Je ne vais pas dire que je savais où elle allait frapper. Je me dis, je sais qu’elle va enchainer en une et frapper à cet endroit là. Donc en vrai je pense que ça m’a aidée mais ça a été tellement vite que je pense juste que je me suis jetée et Dieu merci j’étais là où il y avait le ballon en fait ». Le reste appartient à l’histoire même si une heure et demie plus tard l’équipe de France était éliminée aux tirs au but par les Matildas.