Le Journal du Real
·16 de julio de 2025
Eduardo Camavinga reste la grande inconnue tactique de Xabi Alonso

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·16 de julio de 2025
Le 23 avril dernier, alors que le Real Madrid venait tout juste de remporter le Clasico en finale de Coupe, Eduardo Camavinga s’effondrait à Getafe. Une rupture complète du tendon de l’adducteur gauche, la quatrième blessure de sa saison. Depuis, silence total. Voilà 82 jours que le Français n’a plus remis un pied sur un terrain.
Et pour Xabi Alonso, arrivé entre-temps sur le banc merengue, il est impossible de le juger. À l’heure où la majorité des cadres ont déjà été repositionnés ou confortés dans leur rôle, Camavinga reste un chantier ouvert, selon AS.
Ce flou tactique est aussi hérité de la polyvalence que lui prêtait Carlo Ancelotti. L’ancien coach madrilène l’a tour à tour utilisé latéral gauche, sentinelle, relayeur ou même milieu central. Mais cette saison, Xabi Alonso doit recomposer sans Kroos, retraité, et sans Camavinga, toujours indisponible. Le plan initial était pourtant clair : installer le Français dans l’entrejeu. Mais sa première blessure est survenue… la veille de la Supercoupe d’Europe. Depuis, les pépins physiques se sont enchaînés et la réflexion reste en suspens.
Jamais testé par son nouvel entraîneur, Camavinga reste difficile à situer dans le schéma de jeu madrilène, malgré son profil complet. À son retour début février, il avait pourtant enchaîné trois titularisations de suite, preuve que son profil séduit.
Reste à savoir comment l’utiliser au mieux. Le voir en 6, comme Tchouameni ? En 8, pour combiner avec Valverde ou Bellingham ? Ou dans un rôle plus hybride, à gauche, comme il l’a déjà fait ? Xabi Alonso, adepte d’un football structuré et positionnel, devra trancher. Mais pour cela, il devra attendre de voir Camavinga à l’œuvre sur un terrain.
Car la vérité d’un joueur se lit d’abord en match. Et c’est bien là le problème : depuis avril, le Français est invisible. Tant que son corps ne le laisse pas tranquille, impossible pour le Real Madrid de l’intégrer dans un système ou même dans la rotation. À seulement 22 ans, Camavinga n’a pas perdu sa valeur ni son talent. Mais pour l’instant, il est un nom sur une feuille, pas une pièce du puzzle.
Achille Mourgues