Edito : L’heure est encore à la fête ! | OneFootball

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Le Petit Lillois

·2 de mayo de 2024

Edito : L’heure est encore à la fête !

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Le mois écoulé n’a pas été anodin, poursuivant l’histoire du LOSC, mais aussi les émotions que sa passion peut procurer. Parfois de la joie, parfois de la tristesse, mais ce qu’il reste à la fin, c’est une immense fierté.

En avril, ne te découvre pas d’un fil et pourtant, les joueurs du LOSC se sont mis à nu tout au long de cette période endiablée durant laquelle ils n’ont eu de cesse de communier avec leurs supporters, entre passion et ferveur. Ce mois débutait sur un sentiment d’extase suite à une victoire tonitruante dans le Derby du Nord. Comme les saisons passées, quoi de mieux pour affirmer son autorité et avancer avec sérénité. C’est ainsi que chaque adversaire a goûté à la fraîcheur lilloise, des Olympiens de Jean-Louis Gasset aux Britanniques d’Aston Villa, du moins jusqu’à…


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Une 87e minute qui a sonné le glas d’une aventure européenne quelconque puis mémorable, mais surtout d’une soirée jusque-là parfaite. On ne le savait pas encore à ce moment-là, mais les espoirs de remporter un premier titre européen se sont arrêtés sur cette frappe de Matty Cash partie dans les filets de Lucas Chevalier. Pour ce qui a suivi, et ce qui a précédé, cette rencontre restera longtemps dans nos mémoires, gravée à jamais comme étant la plus grande émotion européenne à la Decathlon Arena. Lille a connu l’ascenseur émotionnel ultime pour un club de football engagé en Coupe d’Europe. Face à Aston Villa, les hommes de Fonseca ont été supérieurs, un temps vainqueurs, mais ce sport irrationnel qu’est le football en a décidé autrement et c’est peut-être bien ça qui en fait toute sa beauté.

Si nous, suiveurs et supporters, sommes repartis dans nos petites vies respectives avec un sentiment d’amertume, aucun d’entre-nous n’a pu être en colère. Nous étions simplement tristes. La tristesse qu’on ressent après avoir tout donné sans pouvoir faire quoi que ce soit. La Conférence League, c’est terminé pour cette année, mais ce qui est certain, c’est que l’Europe ne l’est pas réellement. Cette équipe, plus soudée que jamais derrière son coach, parce qu’une virée shopping n’est jamais anodine, va aller chercher des sommets encore plus beaux avec la Ligue des Champions dans le viseur. Parce que oui, une nouvelle participation à la Coupe aux Grandes Oreilles dès l’année prochaine, avec ce groupe, on y croit dur comme fer et il faudrait ne pas être supporters pour dire le contraire.

Ces derniers l’ont d’ailleurs prouvé. De Strasbourg à Monaco, jusqu’à Metz, ils ont répondu présent. Dans les stades, la ferveur des Lillois n’a eu de cesse de s’élever, vibrant de chants entonnés à l’unisson. Un hymne enflammé, une passion sans fin, celle-ci enflamme les cœurs et ne s’épuisera jamais. Ce ne sont pas que onze acteurs qui luttent, ni un effectif complet, mais tout un club, toute une ville, toute une région qui s’agitent pour pousser toujours plus loin, toujours plus haut, vers la Ligue des Champions. Trois journées, c’est ce qu’il reste pour s’enflammer et peu importe le dénouement, cette flamme ne s’éteindra jamais et restera vives de nos cœurs à nos mémoires. La famille lilloise est unie, plus que jamais, alors l’heure est encore à la fête.

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