Dunkerque – Malgré la 2e place après Troyes (2-1), Luis Castro ne veut surtout pas parler de montée | OneFootball

Dans une excellente dynamique, l’USL Dunkerque a réussi à renverser l’ESTAC (2-1) en seconde période ce vendredi soir lors de la 8e journée de Ligue 2. S’ils ont parfois souffert, les Maritimes ont su faire le dos rond pour conserver leur avance et grimper sur la deuxième marche du podium après un quart du championnat, derrière Paris. Après la rencontre, l’entraîneur Luis Castro a livré son analyse en conférence de presse et ne veut pas s’enflammer par rapport au classement.

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« On savait que Troyes était une belle équipe, avec beaucoup de bonnes individualités. Ils avaient gagné leur dernier match contre une grosse équipe (Metz, ndlr). Au début de la saison, l’ESTAC n’était pas très bonne collectivement mais ils s’améliorent match après match. En première période, on a eu 3-4 très bonnes situations où le gardien adverse a fait de beaux arrêts. Ils ont marqué sur deux transitions consécutives où on a rendu un long ballon, ce n’est pas normal. On savait qu’ils avaient deux excentrés rapides et forts dans les duels en un-contre-un. A la mi-temps, j’ai dit aux joueurs qu’on pourrait gagner seulement si on faisait le match qu’on avait travaillé la semaine. Troyes a eu l’opportunité de marquer en seconde période mais nous aussi nous avons eu des occasions pour marquer plus que deux buts. On a fait un très bon début de deuxième période, les joueurs ont la bonne mentalité, ils ont le caractère pour gagner. Même si on était menés à la pause, on croyait en nous pour gagner. Est-ce que les supporters peuvent rêver de monter ? On va tout faire pour gagner tous les matchs, mais il faut se rendre compte qu’on a joué ce soir une équipe dont l’argent des transferts dépasse tous les salaires de notre équipe ! Il ne faut pas avoir la tête au classement. Il nous manque encore beaucoup de points pour nous maintenir ! On doit se concentrer, travailler très fort. A la maison, je suis très heureux du soutien des supporters. Mais on doit encore faire plus, tous ensemble. »

Photo Dave Winter/FEP/Icon Sport