Dissolution - Après Sainté, au tour des Brestois d'être menacés | OneFootball

La victoire obtenue par les groupes stéphanois qui ont vu la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives, rendre un avis défavorable à la dissolution des Magic Fans 1991 et des Green Angels 1992 a eu un impact évident sur la volonté politique de Bruno Retailleau de s'attaquer au mouvement ultra dans son ensemble. Néanmoins, après quelques mois d'accalmie, un nouveau dossier est sur la table.

C'est le sous-préfet de Brest qui le porte, suite aux incidents qui ont émaillé la rencontre entre Brest et Lens le 20 avril dernier. Avant la rencontre, des supporters lensois avaient attaqué des Brestois en ville. Après la rencontre, les Brestois ont tendu un guet-apens aux Lensois sur la RN12. Suite à ces incidents, le sous-préfet de Brest a annoncé sa volonté de dissoudre les Ultras Brestois 90 ainsi que les Celtic Ultras. Finalement, Jean-Philippe Setbon a proposé aux deux associations de s'auto-dissoudre pour recréer une association avec des statuts et surtout des engagements à respecter.

Après quelques jours de réflexion, les Celtic Ultras ont fait le choix d'accepter cette proposition, pas les Ultras Brestois rapporte Ici Breizh Izel.

Le plus ancien groupe de la tribune Quimper estime avoir déjà fait tous les efforts possibles comme la désignation d'un nouveau président, ainsi que l'exclusion des auteurs présumés du raid sur la RN12. Comme les groupes stéphanois, les UB90 vont devoir se défendre devant la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives. Le sous-préfet de Brest devrait rapidement rendre un rapport au ministère de l'Intérieur afin que ce dernier puisse instruire le dossier.