Dijon : Olivier Delcourt passe la main à Pierre-Henri Deballon, qui veut "gagner la Ligue des Champions" (off) | OneFootball

Le DFCO, par le biais de son président sortant Olivier Delcourt, a annoncé l’arrivée de Pierre-Henri Deballon à son poste.

C’était annoncé, c’est désormais officiel. Ce mardi 2 juillet, Dijon organisait une conférence de presse du côté du stade Gaston-Gérard. L’occasion pour le pensionnaire de National d’annoncer le départ d’Olivier Delcourt, remplacé par Pierre-Henri Deballon. "Une page se tourne aujourd’hui après douze années. Douze années riches en émotions, positives ou un peu plus compliquées. Je n’ai pas vu passer ses douze années. C’était vraiment une expérience très enrichissante pour moi, très prenante aussi" a, dans un premier temps, confié le propriétaire du club de la Côte-d’Or avant d’expliquer les raisons de son choix.

"Au mois de juin de l’année dernière, j’ai rencontré Pierre-Henri et je me suis dis directement qu’il fallait que ce soit lui qui reprenne le club. Il a toutes les qualités, toute l’envie et toute la fougue comme j’avais y’a douze ans. Le club ne nous appartient pas, il appartient à une ville. Quand il y a des réussites c’est génial, quand c’est plus dur…"

"Je ne le fais pas pour gagner de l’argent"

De son côté, le nouveau détenteur du DFCO a préféré parler de "passation plutôt que de rachat. Ce qui veut dire continuer, reprendre une aventure. Le club ne m’appartient pas, c’est plutôt une charge que je récupère, je me sens redevable et responsable. L’enjeu est d’assurer la pérennité du club" a confié ce Dijonnais, qui "ne le fais pas pour gagner de l’argent, je pense que je vais même en perdre."

Pierre-Henri Deballon a pour objectif "uniquement de me faire plaisir et faire plaisir aux gens"… avec un rêve un peu fou. "L’objectif, c’est de gagner la Ligue des Champions. C’est quasi impossible et je le sais, la probabilité que l'on gagne est quasi nulle mais elle existe. C’est ça qui rend le foot passionnant. Viser le plus haut possible, c’est aussi ça l’esprit d’une start-up" a-t-il sourit. Le DFCO s’est vendu pour une poignée de millions d’euros, sans que le montant ne soit révélé.

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