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·12 de septiembre de 2024

Dennis Praet et Leander Dendoncker, un retour en forme d'échec ?

Imagen del artículo:Dennis Praet et Leander Dendoncker, un retour en forme d'échec ?

Ce week-end, la Jupiler Pro League va retrouver Dennis Praet et Leander Dendoncker, respectivement 8 et 6 ans après leur départ. Un retour au bercail en forme d'échec pour deux joueurs qui devaient porter le renouveau des Diables Rouges.

Il y a plusieurs façons pour un Diable Rouge de revenir en Jupiler Pro League. Certains ont fait le tour de la question, remporté des titres, porté les couleurs des plus grands clubs, et décident de boucler la boucle. C'était le cas de Simon Mignolet, Toby Alderweireld, Jan Vertonghen ou Vincent Kompany.


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D'autres n'avaient certainement pas prévu de revenir si tôt en championnat de Belgique, mais y ont trouvé une façon de relancer une carrière en délicatesse. Parmi ces exemples, les noms de Steven Defour, Kevin Mirallas, Nacer Chadli, Dedryck Boyata ou encore, tout récemment, Thorgan Hazard.

Inutile de préciser dans quelle catégorie se trouvent Leander Dendoncker et Dennis Praet. À 30 ans à peine (29 seulement pour Dendoncker), rien ne semblait prédisposer ces deux grands talents à revenir en Jupiler Pro League. Mais voilà : leur carrière ne s'est pas passée comme prévu.

Dennis Praet, un Soulier d'Or surévalué ?

On se rappelle de certaines comparaisons précoces : Dennis Praet, à 16-17 ans, c'était le "petit Iniesta" de Neerpede. Facilité technique, intelligence de jeu : le jeune premier du RSC Anderlecht réalisera quelques belles saisons en Pro League. Son Soulier d'Or en 2016, cependant ? Il paraissait un peu forcé, offert par défaut dans un championnat où bien souvent, les vrais vainqueurs potentiels quittent le pays à l'intersaison.

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Visiblement, en Italie, on le comprendra assez vite : non, Praet ne serait jamais un Iniesta. Replacé un cran plus bas dans le jeu, il deviendra un milieu de terrain certes élégant mais un peu plus "tacheron" que par le passé. Un box-to-box aux statistiques toujours en berne, un peu à l'image de Moussa Dembélé qui avait lui aussi reculé année après année dans le jeu. Mais Dennis Praet n'aura jamais le génie de Dembélé, véritable danseur capable de dominer l'entrejeu à lui seul dans un bon jour.

Le résultat sera une carrière certes correcte, mais jamais à la hauteur des attentes. Dennis Praet était censé devenir l'un des piliers de la génération "post-dorée" des Diables Rouges, l'un de ceux qui - aux côtés de son ancien équipier Youri Tielemans, qui aura un peu plus tenu ses promesses - devait permettre la transition entre la génération dorée et les jeunes d'aujourd'hui. Cette transition n'a pas eu lieu, et c'est l'une des raisons de la situation actuelle. Quinze caps en 10 ans chez les Diables, 5 titularisations : le bilan est famélique.

Leander Dendoncker, un bosseur qui a surperformé

C'est presque l'inverse qui est arrivé à Leander Dendoncker. Du trio Tielemans-Praet-Dendoncker, c'était lui le tacheron, le joueur limité techniquement auquel on était loin de prédire une grande carrière. Véritable bête de physique dès son plus jeune âge, Dendoncker jouait avec des boîtes à chaussure aux pieds, envoyait des parpaings en lucarne (ou en tribune) et n'avait, lui, pas le "profil Neerpede".

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Et pourtant, quelle carrière : avec du recul, le choix de la Premier League et d'un club comme Wolverhampton était absolument parfait pour Leander. Un club moyen, où un déménageur était appelé à se faire une place au milieu de terrain - ou en défense. Malheureusement, à Aston Villa, la mayonnaise a moins bien pris. Les Villains ont un tout autre style de jeu que les Wolves, c'est indéniable. Quant à ce prêt à Naples, on essaie encore d'en comprendre l'intérêt tant il était écrit "échec" en lettres capitales sur le Vésuve à son arrivée.

Mais le résultat est là : à 29 ans et alors qu'on lui promettait une carrière correcte sans plus, Leander Dendoncker cumule plus de 150 matchs en Premier League et 32 caps en équipe nationale, soit deux fois plus que son ancien compère anderlechtois. Lui peut revenir en Belgique la tête haute : il aura surperformé. Et voudra porter le RSCA vers un premier titre depuis son départ !

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