Coupe de France : le parcours semé d'embûches de Reims avant sa demi-finale | OneFootball

Avant sa demi-finale contre l'AS Cannes ce mercredi (21h), retour sur le parcours du Stade de Reims en Coupe de France cette saison.

Le peuple rémois attendait ça depuis des lustres ! Depuis la saison 1987-1988, plus précisément. Pour la première fois depuis 37 ans, le Stade de Reims s'apprête à disputer une demi-finale de Coupe de France. Ce sera ce mercredi 2 avril (21h), au stade Pierre-de-Coubertin, pour y défier l'AS Cannes (National 2). Avant ce rendez-vous tant attendu dans la Marne, retour sur le parcours des Rouge et Blanc dans la compétition en cette édition 2024-2025.

Reims fait le boulot

À l'instar de toutes les équipes de Ligue 1, le Stade de Reims de Luka Elsner entre en lice auprès de la Vieille Dame au stade des 32e de finale. Le dimanche 22 décembre, juste avant la trêve hivernale, le club champenois est invité à se rendre en Alsace pour y défier Still-Mutzig, pensionnaire de Régional 1. Pour s'éviter le piège tendu par le Petit Poucet du Bas-Rhin, Reims s'en remet au méconnu Gabriel Moscardo. Le jeune milieu de terrain brésilien, prêté depuis l'été par le Paris Saint-Germain, n'a que très peu joué avec la tunique rémoise lorsqu'il donne l'avantage à son équipe (8e). Mais le break tarde, et Still-Mutzig en profite pour égaliser à l'heure de jeu (60e). Un avertissement pris au sérieux par les Marnais. Cinq minutes plus tard, Mamadou Diakhon redonne l'avantage aux siens (65e) avant que Nhoa Sangui envoie définitivement le Stade en seizième de finale (76e, 1-3).

Un favori écarté

Après avoir fait le boulot face à une formation amateur, Reims change de braquet à la mi-janvier avec la réception d'un des favoris à la victoire finale, l'AS Monaco. Face au futur barragiste de la Ligue des champions, l'équipe de Luka Elsner prend les choses en main et ouvre le score juste avant la mi-temps par Cédric Kipré (45e). Mais en face, le danger peut venir de partout. Preuve en est avec l'égalisation signée Mohammed Salisu de la tête (70e, 1-1). Personne ne parvient à faire basculer la rencontre d'un côté comme de l'autre, c'est donc aux tirs au but que la décision va se jouer. À ce petit jeu, les Rémois assurent et profitent dans le même temps de l'étonnante fébrilité monégasque dans l'exercice (3 tentatives manquées sur 4) pour valider leur qualification (3 tab à 1).

Dans la douleur

Après sa performance contre Monaco - son unique match joué à Auguste-Delaune durant la compétition -, Reims se rend dans l'Isère pour y affronter Bourgoin-Jallieu le jeudi 6 février. La méfiance est de mise dans les rangs rémois. Au tour précédent, le pensionnaire de National 3 est parvenu à faire tomber l'Olympique Lyonnais. Et quelques jours avant le coup d'envoi, la formation champenoise, incapable de gagner depuis le 10 novembre  en championnat, a décidé de se séparer de son entraîneur Luka Elsner. Samba Diawara, son adjoint, est invité à prendre la relève. Comme prévu, les coéquipiers de Junya Ito souffrent au stade Pierre-Rajon, où chacune des deux équipes manquent d'ouvrir le score. Mais après 90 minutes et quelques, le tableau d'affichage reste vierge. Et comme lors du tour précédent, c'est la séance de tirs au but qui va décider de l'avenir. Malgré deux tentatives manquées, Reims peut compter sur son gardien remplaçant Alexandre Olliero pour s'adjuger la qualification au bout du suspense (3 tab à 2).

La passe de trois

Du suspense, il y en a de nouveau lors des quarts de finale. Après l'Alsace puis l'Isère, c'est un déplacement en Maine-et-Loire qui attend les joueurs de Samba Diawara pour un choc 100 % Ligue 1 contre Angers. Au stade Raymond-Kopa, les Rouge et Blanc, toujours sans victoire en championnat à la fin du mois de février, pensent avoir fait le plus quand Keito Nakamura décante la partie à onze minutes du coup de sifflet final (79e). Mais au bout du temps additionnel, Bamba Dieng surgit pour égaliser (90+5e, 1-1) et emmener Reims vers une troisième séance de tirs au but consécutive. Et comme dit l'adage, jamais deux sans trois. Devenus des habitués de l'exercice, les Marnais ne tremblent pas et réussissent un cinq sur cinq parfait (5 tab à 3). Direction les demi-finales, pour la première fois depuis 1988 !

Coupe de France : le parcours de Cannes jusqu'en demi-finale

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.