Le Journal du Real
·2 de mayo de 2025
Chema Andrés, un autre joyau de la Fábrica prêt à voler au secours du Real Madrid

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·2 de mayo de 2025
Le Real Madrid n’a plus vraiment le choix. À quelques semaines de la fin de saison, l’infirmerie affiche complet : Carvajal, Militão, Rüdiger, Alaba, Mendy, et même Camavinga sont tous indisponibles. Une situation critique qui pousse Ancelotti à envisager Aurélien Tchouaméni en défense centrale, mais surtout à ouvrir grand les portes de La Fábrica, le centre de formation du club. Et dans cette tempête, un nom ressort : Chema Andrés. Selon AS, l’heure du jeune espoir espagnol est peut-être arrivée.
Chema n’est pas un inconnu à Valdebebas. Raúl en a fait un élément incontournable du Castilla (4e joueur le plus utilisé cette saison avec 2 494 minutes), et les observateurs le décrivent comme un véritable « buque insignia » (vaisseau amiral) de la formation madrilène. Grand (plus d’1m90), élégant, efficace dans les duels, Chema impressionne autant par son calme que par ses statistiques : 11,25 récupérations, 5,2 interceptions et 8,9 duels gagnés en moyenne toutes les 90 minutes, selon AS. En phase de construction, il brille aussi par sa justesse : 86,4 % de passes réussies, dont 70,5 % dans le dernier tiers.
Mais Chema, ce n’est pas seulement un talent brut. C’est aussi un exemple de professionnalisme. À 20 ans, il a remporté l’Euro U19 avec l’Espagne et vise désormais la Coupe du Monde U20. Toujours irréprochable, même lorsqu’il était moins titularisé, il incarne un comportement de leader silencieux. Dans les tribunes, il se remarque facilement : maillot rentré, posture droite, regard concentré, une vraie présence.
Ancelotti, qui l’a déjà fait jouer en Coupe du Roi puis en Liga face à Las Palmas, le connaît bien. Et pourrait lui offrir bien plus que quelques minutes en cette fin de saison décimée.
L’histoire de Chema est aussi empreinte d’affect. Très proche de son grand-père, fervent madridista, il lui a offert ses deux premiers maillots professionnels pour enrichir un musée personnel dédié à sa carrière. « J’espère que ce ne seront que les deux premiers d’une longue série », confiait-il après ses débuts au Santiago Bernabéu.
Chema Andrés est peut-être à l’aube de son éclosion. Dans une saison où les blessures rebattent toutes les cartes, La Fábrica pourrait livrer un nouveau joyau à l’équipe première du Real Madrid.
LEO JOBERT