Chelsea met en garde contre l’arme secrète du Benfica | OneFootball

Selon CNN Portugal, la force du Benfica en transition offensive suscite aujourd’hui l’attention de ses adversaires européens, à l’image de Dário Essugo, milieu de Chelsea, qui n’a pas hésité à présenter cet aspect comme « le point le plus fort » de l’équipe lisboète. Cette analyse intervient alors que les deux clubs se préparent à s’affronter lors du Mondial des Clubs, un contexte idéal pour scruter ce que la formation de Bruno Lage propose en phase d’attaque rapide.

Si Essugo met en avant la capacité du Benfica à exploiter la moindre récupération au cœur du jeu, c’est que la structure collective portugaise s’y prête parfaitement. Modèle de reconnaissance dans le football moderne, la transition offensive des Aigles repose sur une récupération haute du ballon, suivie d'une projection immédiate vers l’avant. Les joueurs de couloir, particulièrement alertes, se rendent disponibles pour offrir des solutions sur les ailes, souvent soutenus par les milieux à vocation offensive qui n’hésitent pas à se projeter au-delà de la première ligne adverse.

Face à des adversaires comme Chelsea, Benfica cherche systématiquement à renverser le jeu dès que l’opportunité se présente, prenant de vitesse les lignes ennemies trop étirées. Cette politique du « premier regard vertical » fait de l’équipe lisboète l’une des plus dangereuses en Europe lorsque le rythme s’accélère après un turnover. La complémentarité entre les profils expérimentés, à l’image d’Otamendi derrière ou de Di María devant, et l’insouciance de jeunes éléments agiles s’accorde parfaitement à cette dynamique de transition.

Dans son analyse, Essugo note que la menace ne se limite pas à un joueur isolé : c’est la cohésion du bloc équipe qui facilite les enchaînements et crée les décalages. Des relayeurs comme Florentino Luís, souvent associé à Renato Sanches ou à Fredrik Aursnes dans l’entrejeu, constituent le moteur initial dès la récupération, déclenchant les courses profondes des attaquants. Ce fonctionnement collectif explique aussi la capacité du Benfica à surprendre même les défenses regroupées, grâce à une lecture rapide de l’espace disponible et à la justesse technique des transmissions rapides.

Pour Chelsea, le défi sera celui du timing et de l’équilibre lors des phases de possession. Laisser trop d’espace entre les lignes ou se faire surprendre sur une perte de balle, c’est s’exposer à un renversement fulgurant orchestré par les hommes de Lage. La préparation londonienne, comme l’a rappelé Essugo, consiste donc à anticiper ces séquences, limiter la casse et chercher à couper court dès la phase de lancement de la contre-attaque portugaise.

En résumé, la transition offensive du Benfica est le fruit d’une organisation collective huilée et d’un instinct de projection précis que même les adversaires directs ne manquent plus de reconnaître comme étant « le point le plus fort » des Aigles.

Source : CNN Portugal.

Photo by Alex Caparros/Getty Images