« C’est une équipe qui se bat, qui s’accroche » Cojean analyse Ivry avant le match ce samedi | OneFootball

Trois jours après sa qualification historique pour le Final Four de la Ligue des Champions, le HBC Nantes doit déjà se replonger dans les exigences du championnat. Samedi, les hommes de Grégory Cojean accueilleront Ivry à la H Arena, pour la 25e journée de Liqui Moly StarLigue. Un match délicat, coincé entre l’euphorie continentale et l’obligation de rester performant dans une course acharnée pour l’Europe.

Après avoir battu le Sporting Portugal au terme d’un quart de finale retour épique (32-30), les Nantais ont validé leur ticket pour le troisième Final Four de leur histoire. Un moment fort pour le club et son entraîneur : « Je préfère devoir switcher après une telle qualification qu’après une élimination », glisse Cojean.

Mais pas le temps de savourer : le quotidien du championnat reprend ses droits. En StarLigue, Nantes lutte toujours pour une qualification européenne directe, en duel serré avec Montpellier. « Il reste six journées, et nous n’avons pas d’autre choix que de gagner tous nos matchs. Il faut se battre jusqu’au bout », martèle le coach.

Ivry, lanterne rouge mais combatif, débarque sans pression. Capable de tenir tête à des formations plus huppées, le club francilien veut créer l’exploit face à l’un des quatre meilleurs clubs d’Europe cette saison. « C’est une équipe qui se bat, qui s’accroche. Elle sait ce que nous venons de vivre et n’aura rien à perdre. Leur récent regain, avec notamment le retour d’Aymeric Zaepfel, les a rééquilibrés », analyse Cojean.

Si l’euphorie est encore palpable, la fatigue physique aussi. Certains joueurs sont sortis cabossés du combat lisboète, et le coach devra gérer ses troupes avec intelligence pour ne pas compromettre les échéances à venir. « Nous devons remettre le bleu de chauffe. Il faut repartir au combat, malgré la joie. C’est le prix à payer quand on joue à haut niveau sur tous les tableaux ».

Samedi, le HBC Nantes devra faire parler sa profondeur d’effectif et sa rigueur pour rester dans la course au sommet. Avant Cologne, il y a des batailles à livrer… et à gagner.