Le Petit Lillois
·28 de noviembre de 2024
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Suite au succès engrangé par le LOSC sur Bologne (1-2) ce mercredi, Bruno Genesio a salué la maîtrise collective des siens. Il a également mis en lumière l’une des grandes forces de son effectif.
Qui est encore en mesure de les arrêter ? Intraitables contre le Real Madrid, l’Atlético et la Juventus, les joueurs LOSC se sont montrés aussi concernés à Bologne ce mercredi, dans le cadre de la cinquième journée de phase de ligue de la Ligue des Champions. Grâce à un doublé inscrit par Ngal’ayel, mais aussi et surtout grâce à une prestation collective aboutie, ils ont vaincu leurs adversaires (1-2) et engrangé trois points supplémentaires sans doute décisifs pour la suite de la compétition.
Au coup de sifflet final, Bruno Genesio avait le sourire et salué la mainmise de ses hommes sur la rencontre : « Je retiens évidemment la maîtrise que l’on a eue la plupart du temps dans ce match. C’est une victoire largement maîtrisée sur l’ensemble de ce que l’on a montré, à la fois sur l’organisation tactique, pour bien défendre et jouer assez haut, et l’utilisation que l’on a faite avec le ballon. Il y a eu beaucoup de bonnes choses, du jeu que j’apprécie, vers l’avant, vertical, des courses, des enchaînements à une ou deux touches. On aurait peut-être même pu mériter de marquer un but supplémentaire », ajoute le technicien.
« Je ne suis pas tout seul »
Cette victoire lilloise a une nouvelle fois permis de mettre de jeunes éléments sous le feu des projecteurs, à l’auteur de Ngal’ayel Mukau (20 ans), Matias Fernandez-Pardo (19 ans) et Ayyoub Bouaddi (17 ans) : « Je suis très content de voir que de jeunes éléments s’épanouissent, progressent. Maintenant, on aura aussi besoin de leaders, de joueurs d’expérience, se félicite Bruno Genesio en conférence de presse. Cette alchimie entre de très jeunes joueurs qui ont beaucoup d’insouciance et ceux qui ont plus d’expérience qui nous amènent de la stabilité tactique et émotionnelle, c’est aussi ce qui fait notre force. »
Il justifiait d’ailleurs leur présence simultanée sur le pré par le rythme enchaîné : « J’ai la chance, avec le retour des nombreux blessés, d’avoir un effectif qui s’est récemment étoffé avec des joueurs de qualité. Cela me permet de pouvoir faire des choix à la fois pour être performant mais aussi pour ménager les uns et les autres et répartir les temps de jeu. C’est important au vu de la cadence suivie depuis le début du mois d’août », explique-t-il. Thomas Meunier, par exemple, vivait sa première titularisation depuis le 1er novembre.
Enfin, le dernier point soulevé est mental. En maîtrise, la rencontre aurait pu basculer dans le mauvais sens suite à l’égalisation bolonaise (63′). Pourtant, le LOSC a gardé son calme et a été capable d’inverser la vapeur en quelques secondes (66′). Le score était alors acquis. Les visiteurs sonnés : « J’espère que j’ai quand même apporté d’autres choses que du mental, s’amuse Bruno Genesio, répondant aux questions de journalistes curieux. Mais je ne suis pas tout seul vous savez. J’ai un staff et des gens qui m’aident chaque jour. J’ai aussi un groupe de joueurs qui relaie ce qu’on leur demande, tactiquement et au niveau des valeurs, ce que j’aime bien. C’est pour ça que je mets en avant le mélange de l’expérience et de la jeunesse. Il y a des joueurs qui sont très importants pour tout cela », conclut ainsi l’entraîneur du LOSC, sans citer de noms. Vainqueurs (1-2) à Bologne, les Dogues pouvaient ensuite quitter l’Italie avec l’esprit serein et le sentiment du travail bien fait.
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