Bordeaux : catastrophe pour un autre club de Lopez, éjecté de son championnat | OneFootball

Même si Bordeaux a réussi à limiter la casse mardi entre le tribunal de commerce et la DNCG, la situation continue de se dégrader autour du propriétaire Gérard Lopez...

En effet, à peine sorti des problèmes urgents de Bordeaux, c’est Boavista, autre club détenu par l’homme d’affaires, qui vit une véritable débâcle. Déjà relégué sportivement en deuxième division portugaise à l’issue de la saison 2024-2025, le club de Porto ne pourra même pas repartir en Liga 2. Faute de moyens financiers et d’une gestion désastreuse, Boavista n’a pas pu s’inscrire dans le championnat. Une humiliation supplémentaire qui s’ajoute à une série noire pour Lopez, dont la gouvernance suscite de plus en plus de critiques.

L’annonce est tombée mercredi soir comme l'explique le Jornal de Noticias. Boavista n’a pas obtenu les documents fiscaux et sociaux nécessaires à l’inscription en deuxième division. Deux échéances cruciales auraient pu sauver le club : d’abord, un transfert avorté de l’attaquant Bozeník pour 2,5 millions d’euros en avril, et plus récemment, un virement du même montant de Gérard Lopez, envoyé trop tard pour être comptabilisé avant la date butoir. Résultat : inscription refusée.

Les dirigeants de Boavista dévastés

Le choc est immense à Porto. Le président de la SAD du club, Fary Faye, avoue être « complètement dévasté » et ne sait pas s’il pourra engager le club en Liga 3. « Cela nous a pris de court, on ne s’y attendait pas. On avait déjà quatre joueurs signés pour la Liga 2 », a-t-il déclaré, visiblement ému. Même incertitude du côté de Carmelo Fraile, administrateur du club, qui affirme ne pas avoir pu joindre Lopez et ignore ce qu’il adviendra du club.

Ce naufrage administratif est un écho sinistre à celui que traverse Bordeaux. Dans les deux cas, c’est la gestion financière hasardeuse de Gérard Lopez qui est pointée du doigt. Incapacité à boucler des transferts décisifs, versements retardés, dette colossale : le modèle Lopez montre de sérieuses limites. Boavista, institution historique du football portugais, se retrouve au bord du précipice, comme Bordeaux en France. Deux clubs, deux pays, une même spirale descendante.

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