"Avec un Mbappé en bonne santé, il n'y a pas de méritocratie" | OneFootball

En Espagne, le débat fait rage pour savoir quel duo d'attaque doit aligner Xabi Alonso face au Paris Saint-Germain en Coupe du Monde des Clubs.

C'est assurément le sujet qui anime le plus les débats en Espagne et entre les supporters du Real Madrid depuis la qualification face au Borussia Dortmund : Mbappé doit-il retrouver une place de titulaire face au PSG et si oui, à la place de qui ?

La question est ouverte et la future décision très complexe pour Xabi Alonso qui ne s'attendait pas à ce que son pari pris avec Gonzalo prenne une telle tournure. Avec 4 buts au compteur, le jeune madrilène est le co-meilleur buteur de la compétition et ses concurrents les plus "menaçants" sont tous éliminés de la compétition. D'un autre côté, Mbappé est de retour et a marqué un sublime but en quart tandis que Vinicius Junior continue de décevoir dans l'ensemble.

"La logique voudrait que Gonzalo continue, je pense que Mbappé est dans un processus d'avoir des minutes de jeu et récupérer la forme", a d'abord jugé Alvaro Benito, ancien de la maison blanche. "Gonzalo est merveilleux et donc pourquoi pas penser qu'il faut lui donner la continuité", a-t-il poursuivi.

"Il est possible que Xabi Alonso démarre avec Vinicius et Gonzalo devant puis Mbappé entre ensuite mais avec un joueur comme Mbappé, il n'y a pas de méritocratie. Quand un joueur comme Mbappé va bien, il jouera. C'est comme ça que ça doit se passer", a ajouté Alvaro Benito avant de s'expliquer.

"Un entraîneur ne peut pas seulement penser à court terme mais surtout à moyen et long terme sur la saison... Je pense que Xabi Alonso en est conscient, nous le sommes tous, si on veut que le Real Madrid aille loin cette saison, il va falloir un grand Vinicius. Si à la première occasion tu mets Gonzalo avec Mbappé et Vinicius sur le banc, tu ne retrouveras peut-être pas le meilleur Vinicius. Je ne dis pas que ça n'a pas de sens sportivement aujourd'hui, seulement que l'entraîneur doit tenir compte du moyen-long terme", a-t-il conclu.