Olympique-et-Lyonnais
·20 de febrero de 2025
Avec le PSG, l’OL attaque un mois couperet
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·20 de febrero de 2025
Huit buts en deux matchs et autant de victoires à se mettre sous la dent. En cette première quinzaine de février, l’OL a retrouvé des couleurs, que ce soit dans le jeu ou au niveau comptable. À la recherche de confiance, les Lyonnais ont pu profiter des rencontres contre Reims et Montpellier pour retrouver un peu de baume au cœur. Ce n’était que des adversaires à la lutte pour le maintien, diront les plus pessimistes et il serait difficile de leur donner tort. Néanmoins, comme l’a souligné Paulo Fonseca dimanche, ce sont "deux matchs que l’OL aurait très bien pu perdre aussi".
Il n’y a qu’à avoir regardé le mois de janvier et un calendrier abordable pour comprendre que chaque victoire engrangée n’est pas superflue. Il y a bien évidemment beaucoup de choses à dire ou redire de ces deux succès, mais après un mois à accumuler les déceptions, ces six points font du bien. À la tête et au classement. Seulement, pour savoir si cette formation lyonnaise est bien sur la pente ascendante, il faudra bien plus que deux candidats au maintien au programme.
Cela tombe bien, le PSG se présente face à l’OL, dimanche à Décines. Peut-on malgré tout considérer que ce choc peut servir de véritable test grandeur nature ? À la vue de la démonstration parisienne mercredi en Ligue des champions, il existe un vrai écart entre le leader de la Ligue 1 et les autres. L’OL n’en est pas exempt et le match aller semble avoir été une leçon à ne pas reproduire. Les Lyonnais étaient arrivés au Parc des Princes, le plein de certitudes et avec l’espoir d’un gros coup. Dimanche, ils n’auront eu qu’à peine trois semaines de tactique de Paulo Fonseca et il est difficile de voir le Portugais avoir déjà imprimé sa patte sur ce groupe lyonnais.
Il y a certaines prémices, mais il en faut bien plus pour contrarier le PSG, même si sur 90 minutes, rien n’est impossible. Après avoir eu trois semaines complètes pour travailler, l'entraîneur lyonnais jouera tous les trois jours et on comprend pourquoi il voulait mettre un cadre le plus vite possible. Néanmoins, la formation de Luis Enrique ne boxe pas dans la même catégorie et, au risque de décevoir John Textor, ce n’est pas encore cette saison que l’OL se mêlera à la bataille pour le titre de champion de France. Celle pour la Ligue des champions reste toujours accessible, avec seulement quatre longueurs de retard.
Alors oui, la rencontre contre le PSG a tout d’un match bonus si l’on peut dire, mais elle peut permettre de poser les jalons d’un mois qui s’annonce capital dans la recherche des objectifs. Après la venue des coéquipiers de Bradley Barcola, l’OL disputera cinq matchs avant la première trêve internationale de 2025. Les huitièmes de finale de Ligue Europa contre un adversaire qui sera connu vendredi en début d’après-midi, mais aussi Brest (2 mars), Nice (week-end du 9 mars) et Le Havre (16 mars).
Si le club normand fait figure d’opposant le plus abordable sur le papier, les matchs contre Ti-Zefs et Aiglons sont capitaux dans la course à l’Europe et surtout la C1. Deux concurrents plus ou moins directs qui pourraient déjà donner un premier aperçu de ce que peut espérer l’OL dans le dernier tiers de la saison. Avec la Ligue Europa et ces deux affiches, les Lyonnais vont rapidement vite savoir sur les trois prochaines semaines. Avec l’espoir d’être toujours dans la course.
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