Foot National
·16 de junio de 2025
Arbitrage et transfert à 70 millions d'euros : les analyses grinçantes des Colchoneros après la claque contre le PSG

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·16 de junio de 2025
Après la claque reçue par le Paris Saint-Germain en Coupe du monde des clubs, l'entraîneur de l'Atlético de Madrid Diego Simeone et son capitaine Koke ont livré des analyses grinçantes.
Les Colchoneros ne s'attendaient sûrement pas à vivre un tel calvaire pour leur entrée en lice en Coupe du monde des clubs. Ce dimanche 15 juin, les joueurs de l'Atlético de Madrid ont effectivement été dominés de la tête et des épaules par un Paris Saint-Germain encore sur son nuage après son sacre européen à Munich il y a 15 jours (4-0). Étouffés par les hommes de Luis Enrique autant que par la chaleur, les coéquipiers d'Antoine Griezmann n'ont donc pas beaucoup existé au mythique Rose Bowl de Pasadena, pas non plus aidés selon eux par l'arbitrage.
"On savait que ce serait difficile, mais pour moi, 4-0, ce n'est pas juste", a réagi Koke au micro de DAZN après la rencontre. Car "on a même marqué le 2-1 (53e, but de Julian Alvarez pour une faute sur Désiré Doué sur l'action précédente, ndlr), mais il (l'arbitre) l'a annulé avec une faute : s'il veut la siffler, il la sifflera, et s'il ne la siffle pas, il ne la sifflera pas. (...) On a tous vu ce qui s'est passé, les petits détails, ça tombait toujours du même côté", a-t-il estimé. S'il a reconnu que le PSG "est un vainqueur honnête" et que "vu son niveau, il était meilleur", le capitaine des Colchoneros n'a pas non plus digéré le carton rouge de Clément Lenglet pour contestation (79e). "L'expulsion nous a déjà tués", a-t-il concédé, avant d'être relancé sur l'arbitrage et le nombre élevé d'avertissements reçus par son équipe. "Vous l'avez tous vu. Certains sont des cartons jaunes, d'autres non, mais ça se passe toujours comme ça…", a-t-il terminé par souffler.
De son côté, son entraîneur Diego Simeone n'a pas souhaité s'arrêter sur la prestation de l'arbitre roumain István Kovács. "Après 14 ans, j'en ai assez de parler des arbitres. Ça suffit, j'en ai marre, a-t-il balayé. J'en ai assez de parler de sujets répétitifs. Sinon, on a toujours l'air d'être des victimes, et je ne me sens victime de rien. On a joué contre un adversaire formidable, meilleur que nous. Mais les détails sont évidents", a indiqué l'emblématique coach argentin, qui n'a pas manqué de glisser quand même un petit tacle sur les moyens financiers illimités de son adversaire parisien.
"Le PSG est une grande équipe de jeunes joueurs. Quand Luis Enrique avait besoin d'un joueur sur l'aile gauche, ils ont sorti 70 millions pour recruter Kvaratskhelia en janvier", a-t-il grincé, en réponse à une remarque d'un journaliste espagnol sur ... la titularisation de Griezmann en compagnie de Julian Alvarez sur le front de l'attaque. Malgré tout ça, "le PSG était meilleur, supérieur, il nous a pris le ballon, ne nous a pas laissé échapper la pression", a terminé Diego Simeone, déjà dos au mur avant d'affronter Seattle Sounders vendredi (0h).
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