[Anniversaires] Passés par les Girondins, Patrick Vervoort, Abdou Traoré et Gaétan Weissbeck fêtent leurs anniversaires ce 17 Janvier | OneFootball

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·17 de enero de 2025

[Anniversaires] Passés par les Girondins, Patrick Vervoort, Abdou Traoré et Gaétan Weissbeck fêtent leurs anniversaires ce 17 Janvier

Imagen del artículo:[Anniversaires] Passés par les Girondins, Patrick Vervoort, Abdou Traoré et Gaétan Weissbeck fêtent leurs anniversaires ce 17 Janvier

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de trois anciens passés par le club des Girondins de Bordeaux : Patrick Vervoort, Abdou Traoré et Gaétan Weissbeck. Patrick fête ses 60 ans, Abdou ses 37 ans et Gaétan ses 28 ans ce 17 Janvier. L’occasion de retracer leurs parcours au club, notamment grâce à Girondins Rétro. Gaëtan Weissbeck évolue aujourd’hui à l’Apollon Limassol (Chypre). A noter que Raymond Wozniezko aurait également fêté son anniversaire.

Patrick Vervoort

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  1. Patrick Vervoort, milieu défensif, au club entre 1990 et 1991, 38 matchs et 7 buts 

Milieu de terrain gauche, Patrick Vervoort pouvait également jouer arrière latéral gauche, comme avec la sélection belge durant le Mondiale 90. Venu pour remplacer le bondissant Jesper Olsen, il déconcerta les supporters bordelais. Moins offensif, meilleur défensivement, il possédait néanmoins une bonne technique de gaucher qui lui permettait de marquer des buts.


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Après avoir débuté dès l’âge de 9 ans dans le petit club de Beerschot, Patrick Vervoort accomplit un Mundial époustouflant en 1986 puis rejoignit le club bruxellois d’Anderlecht en 1987. Il y resta trois ans et découvrit la sélection nationale. Titulaire au sein des Diables rouges durant la Coupe du Monde 1990, il signa au lendemain de cette compétition pour les Girondins de Bordeaux.

Arrivé en Gironde en compagnie de son coéquipier bruxellois Arnor Gudjohnsen, il devait faire oublier un Jesper Olsen. Recruté sur les conseils de Raymond Goethals qui l’avait dans son effectif à Anderlecht, il ne collabora que quelques semaines avec le Sorcier belge, renvoyé en août. Dans un registre bien différent, il réalisa une saison très correcte, finissant même meilleur buteur du club avec 8 buts. Avec Wim Kieft et Arnor Gudjohnsen, il composa le « clan des Flamands« .

Mais les déboires financiers du club bordelais le contraignirent à quitter la France pour rejoindre l’Italie et Ascoli. Le reste de sa carrière fut beaucoup plus décousu, connaissant cinq autres formations (Standard Liège, Waalwijk, Guimaraes, Toulon, Schoten) avant de raccrocher les crampons.

En conflit avec Gili

Venu pour Goethals aux Girondins, Patrick Vervoort éprouva des problèmes relationnels avec Gérard Gili, l’entraîneur qui le remplaça.

La source de leur conflit fut un entretien accordé à la presse par l’international belge dans lequel il n’hésitait pas à critiquer le manque d’ambition de joueurs comme BellBattistonou Ferreri, qui avaient déjà leur carrière derrière eux. Cette tranquillité toute bordelaise allait à l’encontre des ambitions du jeune Vervoort. Désireux de conserver l’unité de son vestiaire, Gérard Gili le sanctionna et l’envoya jouer en réserve, à Galin, devant 450 spectateurs, contre Blagnac (0-0) en mars 1991.

Il réintégra ensuite l’équipe première mais évolua au sein d’une équipe désorientée par la tournure des événements et de la fin de l’ère Bez.

Abdou Traoré

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  1. Abdou Traoré, milieu relayeur, au club entre 2006 et 2017, 127 matchs et 3 buts 

Joueur possédant des qualités de vitesse balle au pied assez exceptionnelles, Abdou Traoré montrait aussi une bonne vision du jeu.

Formé au CO Bamako, Abdou Traoré rejoignit le centre de formation des Girondins de Bordeaux en 2006, à l’âge de 18 ans. Alors qu’il était encore sous contrat Elite, il disputa son premier match avec l’équipe première lors d’une confrontation contre Panionios.

Passé professionnel en mai 2008, il fit des apparitions plus régulières et prometteuses. Lors de la saison du doublé championnat-Coupe de la Ligue en 2009, il participa à 18 rencontres. Mais la suite fut plus compliquée. Souvent mis à la disposition de la CFA, il apparut néanmoins à plusieurs reprises en Ligue des champions.

Lors du mercato estival de 2010, il fut prêté à l’OGC Nice. Replacé dans l’axe par Eric Roy lors de son séjour niçois, ce fut un nouveau joueur qui rentra en Gironde. Malheureusement, alors que Francis Gillot comptait vraiment sur lui, il mit plus d’un an à se débarrasser du paludisme. Il ne retrouva son niveau physique que lors de l’été 2013.

Ses dernières saisons bordelaises ne lui permirent pas de devenir un titulaire indispensable. Après 11 années au sein du club dont 9 en tant que professionnel, les Girondins le libèrent le joueur et ne renouvelèrent pas son contrat à la fin de la saison 2016-2017. Restant un an sans club, il rebondit à Al-Nahda en 2018 et y resta 3 ans. Puis, après deux nouvelles saisons sans club, il atterrit dans le petit club amateur de Eclaron Valcourt, formation de R1 de Haute-Marne.

Un joueur malchanceux

Souvent blessé, Abdou Traoré tomba malade en octobre 2012. Transporté d’urgence à l’hôpital, il était victime d’une amibiase, maladie parasitaire grave, compliquée par un paludisme.

Ces problèmes de santé se déclarèrent à son retour d’un match au Zimbabwe avec la sélection du Mali. Alité pendant plusieurs semaines, il était dans un état catastrophique pendant 3 mois. Perdant du poids, du muscle, il fut indisponible pendant 5 mois.

Rétabli de cette maladie en février 2013, il retrouva du temps de jeu. Néanmoins sa carrière bordelaise s’inscrivit en pointillés…

Gaétan Weissbeck

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District de la Gironde de Football

  1. Gaétan Weissbeck, milieu offensif, au club entre 2023 et 2024, 37 matchs et 5 buts

Milieu de terrain offensif, Gaëtan Weissbeck possède un bagage technique intéressant et une bonne vision du jeu.  Néanmoins, il souffre encore d’un déficit dans le domaine physique, connaissant des problèmes certains pour répondre aux duels athlétiques, très courants en L2.

Né dans une famille de footballeurs, Gaëtan Weissbeck effectua ses premiers pas de footballeur dans la commune alsacienne de Seebach, sous les conseils de son père qui fut également son premier entraîneur. En 2006, il rejoignit le FCSR Haguenau où il démontra des qualités intéressantes, régulièrement sélectionné en équipe du Grand-Est.

Il intégra en 2011 les rangs du centre de formation du RC Strasbourg. Il gravit les échelons régulièrement jusqu’à figurer en équipe réserve. Menant parallèlement des études post-bac (bachelor marketing), il ne disputa que quelques minutes avec l’équipe première du Racing, en Coupe de France en janvier 2017. Mais n’ayant jamais réellement eu sa chance dans son club formateur, il retourna quelques mois plus tard à Haguenau. Il y vécut deux années magnifiques marquées par une accession en N2 et une belle épopée en Coupe de France. Ce fut lors d’une rencontre du 7e tour en novembre 2018 face au FC Sochaux que son destin fut bouleversé grâce à une prestation XXL.

Remarqué par les dirigeants sochaliens, il signa en janvier 2019 un contrat avec le club doubiste, mais termina la saison à Haguenau. Sous le maillot sochalien, Gaëtan Weissbeck devint rapidement un joueur cadre de l’effectif, arborant même le brassard de capitaine dès sa 2ème saison.

Mais les difficultés économiques rencontrées par le FC Sochaux le conduisirent à accepter la proposition des Girondins en juillet 2023, sous la forme d’un prêt avec option d’achat. Au sein d’une équipe en manque de confiance, dans un contexte très pesant, il n’apporta pas tout ce dont il était capable. Irrégulier, il ne parvint pas à peser réellement sur le jeu bordelais. Il assista impuissant au naufrage du club bordelais qui n’était pas capable de lever son option d’achat. Aussi, il retourna en Franche-Comté en attendant un nouveau challenge qui se présenta avec une signature à Chypre, à l’Apollon Limassol.

Lié à jamais avec Bordeaux

Resté seulement une saison en Gironde, le destin de Gaëtan Weissbeck et de sa famille est néanmoins lié à jamais avec Bordeaux. En effet, c’est dans la capitale aquitaine qu’il est devenu papa.

« Quelle triste fin pour notre historique FCGB… Les mots sont difficiles à trouver entre tristesse, colère, déception et désillusion. Ce club, ses salariés et ses supporters ne méritent pas ça et je suis persuadé que des jours meilleurs viendront pour tout le monde dans des conditions beaucoup plus optimales. L’aventure aura été courte, mais ce club et cette ville resteront à jamais gravés dans nos cœurs, nous y avons fait de belles rencontres et nous y resterons surtout liés à vie avec la naissance de notre petit garçon à Bordeaux il y a quelques semaines. Tout mon soutien revient à l’ensemble des salariés et tous les amoureux du club. »

Raymond Wozniezko

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  1. Raymond Wozniezko 17/01/1930-04/12/2004, milieu gauche, au club entre 1952 et 1959, 171 matchs et 51 but

Énorme batailleur sur un terrain, Raymond Wozniezko possédait une frappe phénoménale qui fit souvent mouche. Il était également assez adroit balle au pied et clairvoyant.

Repéré à l’âge de 22 ans dans les rangs du club charentais de Barbezieux, Raymond Wozniezko signa aux Girondins de Bordeaux en 1952. Il commença par fréquenter les terrains de la réserve bordelaise. Champion de France amateur avec cette équipe entraînée par le grand Santiago Urtizberea, il fut convié par André Gérard à disputer 4 matches de D1.

La saison suivante, il signa son premier contrat professionnel et gagna ses galons de titulaire, jouant 33 matches et marquant 13 buts.  Son entente avec De Harder dans le couloir gauche faisait merveille. Présélectionné avec l’équipe de France en vue de la Coupe du Monde 1954, il ne fut finalement pas retenu. Cela ne l’empêcha pas de continuer à être fréquemment aligné avec les Girondins et, en 1955, il atteignit la finale de la Coupe de France. Il inscrivit d’ailleurs un but qui n’empêcha pas Bordeaux de s’incliner face à Lille (2-5). Malheureusement, le club connut un passage à vide et fut relégué en juin 1956.

Wozniezko resta fidèle aux couleurs girondines lors de ce passage en D2. Il termina d’ailleurs meilleur buteur bordelais en 1958. La saison suivant fut la bonne : Bordeaux retrouva la D1. Wozniezko quitta le club le sentiment du devoir accompli et s’engagea avec le FC Nantes.

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