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·8 de agosto de 2025
[Anniversaires] Passé par les Girondins, Jérôme Prior fête son anniversaire ce 8 Août. François Remetter et Roger Plante l’auraient également fêté
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·8 de agosto de 2025
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’un ancien passé par le club des Girondins de Bordeaux : Jérôme Prior. Jérôme fête ses 30 ans ce 8 Août. L’occasion de retracer son parcours. A noter que François Remetter et Roger Planté auraient également fêté leurs anniversaires. Jérôme évolue actuellement à Livingston (Ecosse).
Débutant à jouer au football dans le petit club varois de Cuers-Pierrefeu, Jérôme Prior fréquenta ensuite le Sporting de Toulon et le FC Hyères avant de rejoindre le centre de formation de l’AS Cannes.
En 2012, à l’âge de 17 ans, il poursuivit sa formation au Haillan. Accompagné par son ami Enzo Crivelli, repéré par le recruteur bordelais Franck Chaumin, il intégra directement le groupe de CFA à l’âge de 17 ans. Redescendant en juniors uniquement pour les matches de Gambardella, il remporta la finale de cette compétition en 2013. Un avenir radieux sous le maillot bordelais semblait se dessiner pour l’élément le plus prometteur, avec Sessi D’Almeida, des juniors.
C’était sans compter sur des problèmes de comportement. En janvier 2014, il fut suspendu 7 semaines suite à une expulsion pour insultes et coups de pieds dans l’abri du délégué. Un premier avertissement… Il se remit au travail en espérant qu’une chance de montrer l’étendue de son talent survienne. Désigné doublure de Carrasso au début de la saison 2015-2016, il débuta en L1 contre St-Etienne le 15 août.
Mais ce fut surtout la grave blessure de l’ancien portier marseillais en janvier 2016 qui le propulsa dans la cage bordelaise. Mais après deux rencontres et sept buts encaissés, les Girondins recrutèrent le gardien troyen Paul Bernardoni. Willy Sagnol titularisa alors sa nouvelle recrue qui ne convainc pas davantage. Lorsque Ulrich Ramé fut nommé à la tête de l’équipe en remplacement de Sagnol, Jérôme Prior retrouva sa place de titulaire jusqu’à la fin de la saison.
Lors de la saison 2016-2017, il retourna sur le banc quand Cédric Carrasso reprit la compétition. Ses rares apparitions ne firent toujours pas l’unanimité, pas plus que son comportement qui lui valurent d’être mis à l’écart à plusieurs reprises par le club.
Libéré de sa dernière année de contrat, il quitta les Girondins en juin 2019 et signa à Valenciennes. Sa carrière ne fut pas un long fleuve tranquille puisqu’il fréquenta des clubs comme le FC Cartegena, le PAS Giannina, le FC Pau, Livingstone mais aussi connut des périodes de chômage.
Une bagarre qui fit du bruit
Le 10 février 2016, dans les vestiaires bordelais, à l’issue de l’élimination des Girondins face au FC Nantes (3-4), l’ambiance était houleuse.
Jérôme Prior et Lamine Sané en étaient venus aux mains. Les esprits s’étaient échauffés sur le terrain entre les deux hommes. Mécontent de sa défense, au retour aux vestiaires, dans les couloirs, le gardien de but hurla contre ses défenseurs qui l’avaient abandonné face aux attaquants nantais.
Dans le vestiaire, une bagarre se déclencha entre les deux mains, si violente qu’elle nécessita l’intervention de stadiers pour les séparer.
Les dirigeants bordelais jugèrent la situation assez grave pour les mettre à pied et publier un communiqué : “Suite à de graves incidents survenus dans le vestiaire après le match, Jérôme Prior et Lamine Sané ont été mis à pied sine die“.
Cet événement démontrait les tensions latentes au sein du groupe. Prior avait déjà connu en janvier une altercation avec un membre du staff et Sané était entré en conflit avec Sagnol et avec ses dirigeants depuis plusieurs semaines.
Passé très, très près d’un licenciement, Jérôme Prior dut attendre le remplacement de Sagnol par Ulrich Ramé pour retrouver du temps de jeu en équipe première.
Surnommé « le voltigeur » ou « le fou génial », François Remetter possédait des réflexes étonnants et une détente phénoménale. Ses prises de balles étaient parfaites et très rassurantes pour ses coéquipiers. Gage de sécurité et de constance, il était un gardien prisé et une vedette dans les années 50. Quand il trouvait que ses attaquants n’étaient pas assez dynamiques, il n’hésitait pas à sortir de sa cage, balle au pied… à la plus grande joie des spectateurs.
Longtemps attaquant avant de devenir gardien de but, François Remetter commença à jouer au football à l’Olympique de Strasbourg avant de rejoindre le RC Strasbourg. Lancé par Emile Veinante dans les cages de l’équipe réserve strasbourgeoise, il quitta le club alsacien, fâché avec ses dirigeants, pour rejoindre Le Thillot, club de CFA. International amateur, il débuta dans le circuit professionnel à Metz, où il fut le grand artisan de la montée en D1, puis à Sochaux.
International depuis 1953, celui qui était considéré comme l’un des meilleurs gardiens de but de l’après-guerre rejoignit les Girondins de Bordeaux en 1957. En effet poussé par la sortie par les dirigeants sochaliens, il n’hésita pas à rejoindre au pied levé les Girondins, alors pensionnaires de D2, à la recherche d’un gardien après la mobilisation de Ranouil en Algérie et le départ de Bernard à Sedan. En Gironde, il retrouva son ancien coéquipier messin Camille Libar, devenu entraîneur. Il accomplit une saison pleine mais qui ne déboucha pas sur une accession en D1 (5ème).
De plus, il ne fut plus sélectionné en équipe de France. Claude Abbes (St-Etienne) et Dominique Colonna (Reims) semblaient avoir pris de l’avance sur le Bordelais, à quelques mois de la Coupe du Monde 1958. Mais le sélectionneur Paul Nicolas fit appel à lui pour le voyage en Suède. Avec l’accord des dirigeants bordelais, il laissa le club au scapulaire lancé dans la lutte pour la montée en D1. Son absence fut préjudiciable, sans faire offense à son remplaçant Jacques Cazebonne.
En Suède, François Remetter fut titulaire lors des deux premiers matches du Mondial avant d’être évincé par Claude Abbes. Il ne le digéra jamais. De retour de Suède, il décida de quitter Bordeaux pour rejoindre Grenoble.
Il défendit par la suite les buts de Limoges puis retourna au RC Strasbourg. Son amour pour le football se mesura par ses expériences dans le milieu amateur, aux Pierrots de Strasbourg (CFA) puis quand il endossa le rôle de gardien n°3 du FC Metz, à 40 ans !
Un international en D2
Ils sont rares les joueurs internationaux français à avoir fréquenté la Deuxième division et à continuer à être appelé chez les Bleus.
François Remetter n’était plus réapparu sous le maillot de l’équipe de France depuis juin 1957 et une sélection face à l’Islande (8-0). Sa venue à Bordeaux, alors pensionnaires de D2, interrogeait beaucoup la France du football. 6 matches internationaux se déroulèrent sans que le sélectionneur fit appel à lui.
Mais Alex Thépot, membre du comité de sélection, continuait à suivre Remetter de près et ne commentait pas les racontars qu’on lui prêtait, affirmant que le gardien bordelais n’avait plus la classe internationale.
François Remetter retrouva les Bleus en avril 1958, lors du dernier match de préparation à la Coupe du monde en Suède, et figura dans l’avion qui emmena les Bleus vers une belle épopée.
Attaquant puissant et efficace, Roger Planté était un avant-centre râblé.
Recruté dans les rangs du FC Bordeaux, Roger Planté connut des débuts compliqués par un imbroglio autour de son arrivée. Le joueur fut condamné à payer une très grosse amende par la commission centrale d’amateurisme de la FFF et à un mois de suspension.
Mais les dirigeants bordelais ne regrettèrent jamais de l’avoir fait venir puisqu’il fut un avant-centre très efficace. Meilleur buteur de la Division Sud en 1944-1945 avec 25 buts, il continua à marquer jusqu’à son départ pour Strasbourg en 1948.
Il ne resta que 6 mois en Alsace avant de rejoindre Besançon. Une fois sa carrière professionnelle achevée, il porta en 1952 le maillot de La Bastidienne.
Un échange avec Libar
En 1948, les dirigeants bordelais et leurs homologues strasbourgeois s’accordèrent pour échanger Roger Planté et Camille Libar.
Le Bordelais ne resta que quelques mois en Alsace puisqu’il ne disputa que 14 matches avant de rejoindre en décembre 1948 le RCFC Besançon.
Quant au Luxembourgeois, il fit les beaux jours des Girondins, constituant avec Kargu et De Harder un trio inoubliable.