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·17 de mayo de 2025
Anderlecht, la grande incertitude sur le banc…

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·17 de mayo de 2025
Besnik Hasi a clarifié ses intentions lors de sa conférence de presse précédant le choc très attendu contre le Club de Bruges : il souhaite rester sur le banc d’Anderlecht la saison prochaine. Le coach kosovar a reconnu que l’ampleur du chantier à Bruxelles était plus considérable qu’il ne l’imaginait à son arrivée, mais insiste sur son désir de poursuivre cette mission. « Il y a plus de travail que je ne le pensais, mais c’est un défi que j’aimerais relever », a-t-il expliqué.
Toutefois, aucune décision sur son avenir ne sera prise avant la fin du championnat. Hasi et la direction avaient convenu dès le début des play-offs que de véritables discussions auraient lieu après le dernier match, face au Racing Genk. Ce sont le CEO Sports Tim Borguet et le directeur sportif Olivier Renard qui trancheront alors sur l’opportunité d’une prolongation ou d’un changement à la tête du RSCA. Hasi espère que les résultats des deux ultimes rencontres, contre Bruges puis Genk, ne seront pas les seuls éléments déterminants dans l’évaluation de son bilan : « La décision ne devrait pas dépendre de l’issue de ces deux derniers matches pour savoir si le Sporting veut continuer avec moi ou non », a-t-il insisté.
Le parcours de l’équipe sous ses ordres n’a pas permis d’inverser le cours d’une saison globalement décevante. Anderlecht, qui abordait les champions play-offs à la quatrième place, devrait terminer à cette même position, loin des ambitions initiales. L’échec en finale de la Coupe est venu s’ajouter à ce constat mitigé. Hasi n’a ainsi remporté que trois de ses neuf premiers matches comme entraîneur principal.
Néanmoins, le technicien considère avoir redonné une forme de stabilité au groupe, et cite les progrès individuels de certains jeunes, comme Jan-Carlo Šimić, Dendoncker, Hazard ou Verschaeren, tout en soulignant les limites d’un projet qui n’a pu s’installer que sur dix matches. Selon lui, la question du leadership reste cruciale pour la reconstruction d’Anderlecht, d’autant plus que l’équipe a souvent été privée de Jan Vertonghen, blessé, cette saison : « Anderlecht aurait été différent si Vertonghen avait été épargné par les blessures. » Hasi place d’ailleurs de grands espoirs en Šimić pour incarner ce rôle à l’avenir.
L’aspect financier limite également la marge de manœuvre du RSCA, contraint de privilégier la formation maison et le développement des jeunes issus de Neerpede. « Si les dirigeants me demandent mon avis sur des joueurs d’avenir, je le donne », précise Hasi, prêt à s’inscrire dans une politique de long terme.
Pour l’heure, le Kosovar se dit prêt à poursuivre, lucide sur les attentes et les manques du vestiaire. « Bien sûr, j’aimerais être l’entraîneur d’Anderlecht la saison prochaine aussi. Ce serait un beau défi pour moi », conclut-il, dans un climat où la stabilité sur le banc pourrait devenir une denrée aussi précieuse que les victoires sur la pelouse.
Source : Anderlecht Online
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