Amiens SC – Omar Daf : « On ne peut pas montrer ce visage » | OneFootball

Fortement agacé par le visage montré par l’Amiens SC en première période, Omar Daf n’a pas mâché ses mots après la défaite à Metz (3-2), samedi en conclusion de la 8e journée de Ligue 2.

Une première période ratée

« L’organisation en deuxième période a fait beaucoup de bien, mais ce sera trop facile de se reposer que sur ça. Je n’ai pas du tout aimé la première mi-temps, on les a regardés jouer, on a manqué d’agressivité. On était en place, mais dans un match de haut niveau, il faut mettre les ingrédients nécessaires. Il fallait gagner les duels et s’appliquer techniquement. Je pense que les erreurs techniques nous ont fait très mal en première mi-temps. Surtout, j’ai été mis en colère par le manque d’agressivité. »

Un sursaut qui était vital

« On ne peut travailler toute la semaine, se déplacer, pour montrer ce visage. J’avais envie qu’on montre un autre visage. Le minimum était de monter le curseur au niveau de l’engagement et de l’agressivité. On a sorti Metz de sa zone de confort. Le visage montré en seconde période, c’est ce que je veux voir de mon équipe. Il faut gommer les erreurs techniques et individuelles. Une mi-temps, ça ne suffit pas pour gagner une rencontre de haut niveau. Il fallait réagir, on l’a fait de belle manière. C’est donc une défaite qui me reste en travers de la gorge. Si on joue comme en deuxième période, on va gagner des matches. »

Un choix tactique assumé

« On avait changé d’organisation parce qu’on avait des blessés. La blessure de Corchia nous a forcés à revoir nos plans et c’était peut-être dur pour lui sur ce match. On voulait voir s’il était capable de jouer dans cette organisation. L’organisation, ce n’est pas le plus important. C’est l’animation. Le football est aussi un sport de duels, si on ne gagne pas nos duels. On a aucune chance. Aujourd’hui, les centraux ne sont pas allés chercher les attaquants de Metz, du coup on était en infériorité dans le coeur du jeu. Si on joue de cette manière, en étant attentiste, on subit les débats. En passant à quatre, on a densifié le coeur du jeu, cela a permis d’avoir un peu plus d’impact, de poids devant. »

Source : beIN Sports

Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport