Algérie, OM : De Zerbi, Benatia, son physique...Les confidences fracassantes de Bennacer | OneFootball

Ismaël Bennacer, arrivé cet hiver à l’Olympique de Marseille en provenance de l’AC Milan, n’a pas encore franchement convaincu depuis son arrivée. Censé apporter une grosse plus-value dans l’entrejeu, il revient néanmoins d’une grosse blessure, qui l’a tenu éloigné pendant une grande partie de la première moitié de saison. L’Algérien s’est confié.

Ismaël Bennacer est un homme heureux. Désireux de rejoindre l’Olympique de Marseille l’été dernier, il a finalement dû attendre six mois de plus pour voir son vœu être exaucé. Arrivé au mois de janvier, il peine encore à se montrer totalement indispensable dans le onze de Roberto De Zerbi. Mais cela s’explique aussi par une grosse blessure au mollet droit, qui l’a tenu éloigné des terrains pendant quatre mois au début de saison.

Dans un entretien accordé à La Provence, le natif d’Arles a fait le point : « J'ai fait sept matches. Je reviens d'une longue blessure, une période assez compliquée. Ça faisait très longtemps que je n'avais pas fait 90 minutes. Il ne faut pas l'oublier. Je commence à retrouver mes repères et mes sensations depuis quelques semaines. Je sais que je peux apporter plus, c'est évident. Je travaille, je patiente, et je ne me fais pas de souci en attendant de retrouver le rythme des matches. Ça fait deux semaines que je sens la différence physiquement. »

Conscient d’être très attendu, il a aussi répondu aux critiques dont il fait l’objet : « Je me donne au maximum. Ça fait partie du métier d’être critiqué. Moi, je vous dis la vérité, je ne vais pas sur les réseaux sociaux. Des personnes s’occupent de mes comptes, on se met d’accord sur les posts, mais je n’ai pas le temps pour tout ça. Je me concentre sur ce que je dois faire sur le terrain, puis avec ma famille, mon épouse et mes deux enfants. Je parle beaucoup avec le coach et avec Medhi Benatia, on se demande toujours comment s’améliorer. »

Bennacer n’a aucun problème avec De Zerbi

Interrogé ensuite sur sa relation avec Roberto De Zerbi, l’international algérien a été cash : «  Il matche bien avec cette équipe et cette mentalité qu'on a au club. Il représente aussi les supporters qui donnent beaucoup, il attend juste qu'on mouille le maillot ! » a-t-il déclaré avant de s’exprimer sur la fameuse ambiance après le match contre Reims : « Comment j’ai vécu les 48 heures après le match contre Reims ? Ça ne fait pas très longtemps que je suis arrivé au club, mais ça m’a permis de créer encore plus de liens avec les autres joueurs. On est resté ensemble au centre d’entraînement. Le coach nous demande une seule chose : de tout arracher sur le terrain et de porter haut et fier ce logo, ce club, cette ville. Il ne demande rien d’autre. Quand on n’a pas assez envie sur certains matches, c’est le premier touché. Il rigole souvent avec nous, mais il sait aussi s’énerver. Il a eu raison de le faire car le fait d’être ensemble, de se parler entre nous, de refaire le match, de se dire des choses qu’on n’ose pas habituellement, ça crée quelque chose en plus. On a essayé de crever l’abcès s’il y en avait un à crever. On est tous sur le même bateau et on va dans la même direction. Tout était clair, mais c’est bien de se dire les choses. »

Le tout avant de faire le point sur la façon dont il a pu gérer son Aïd, qu’il a ainsi passé avec ses coéquipiers : « Non, pas du tout. Aucun joueur n’a été contrarié. J’ai passé l’Aïd avec l’équipe, c’était bien aussi, mais on était tous dégoûté par la défaite. C’est comme ça, ça fait partie du travail. Si je ne suis pas disponible pour mon métier… Le travail, c’est l’une des choses les importantes de ma vie, c’est mon gagne-pain, je ne peux rien dire. »

Objectif Ligue des champions pour Bennacer, qui encense Benatia

Le Fennec a ensuite eu des mots doux pour Medhi Benatia, qui a beaucoup œuvré  pour son arrivée : « Je vois que ça lui tient à cœur d'avoir ce rôle important dans un club important. Il nous aide beaucoup, il est là, il nous laisse nous débrouiller par nous-mêmes, mais dès qu'il dit quelque chose, c'est pertinent et ça aide l'équipe. Il est derrière nous sans être trop derrière nous. Il essaie de trouver des solutions et il est très proche du coach. C'est rare dans les clubs de voir un directeur si proche de l'entraîneur et des joueurs. »

Enfin, le milieu de 27 ans a été clair, il veut se qualifier pour la Ligue des champions : « On a un objectif clair et c'est le minimum à donner à ce club avec tout l'engouement et la ferveur qu'il y a autour. Une finale ça se gagne, peu importe comment ça se joue. On va voir les matchs les uns après les autres et en parallèle, on essaie de tout mettre en œuvre pour gagner ! L'OM, je dirais que c'est un club qui me correspond. »

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