AC Ajaccio – Johan Cavalli : « Si un repreneur arrive et nous permet de faire fructifier notre travail, je signe des deux mains » | OneFootball

L’AC Ajaccio vivra-t-il toujours la saison 2025-2026 parmi nous ? Sauvé sportivement grâce à une phase retour digne d’une équipe quatrième de Ligue 2, le club corse joue encore son avenir en dehors des terrains avec cette interminable quête d’un nouvel actionnaire majoritaire qui serait en mesure d’améliorer la situation financière et de régler une partie des dettes. Directeur des opérations sportives mais aussi homme à tout faire à l’ACA, Johan Cavalli a été interrogé par France 3 ViaStella (émission Foot è Basta) sur la saison qui s’achèvera ce samedi à Paris et sur la suite pour son équipe de coeur, qui va au devant de nombreuses incertitudes.

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« Faire une telle 2e partie de saison avec nos moyens c’est exceptionnel. Ça a validé tout le travail des joueurs, de Thierry Debès, surtout en finissant devant notre public par une victoire contre le leader. Franchement, on ne pouvait pas rêver mieux. On a vécu un cauchemar du début de la saison jusqu’au derby, mais de Caen jusqu’à la fin c’était un rêve […]. Si on nous avait donné des millions, on n’aurait peut-être pas su le faire. Ça tombe bien (rires). On a réussi à se souder tous ensemble, en tant que staff, et ça a donné envie au groupe de l’être sur le terrain. »

La réussite du pari Thierry Debès

« C’était un choix logique, tout simplement. Je ne l’ai pas choisi seulement parce que c’est mon ami, comme j’ai pu l’entendre… Titi a fait des intérims à chaque fois que le club a eu un problème et ça a toujours fonctionné. Si j’avais pu le faire en début de saison, ça aurait été la suite logique après le départ d’Olivier (Pantaloni). Ce n’était pas possible à cause du manque de diplômes. Ce 3e intérim se finit en beauté. Par son travail et grâce à la saison que l’on fait, il a été accepté à l’examen du BEPF en 2026. L’avenir sportif est plus rose qu’il y a 6 mois. »

Un nouveau propriétaire pour être dans la continuité sportivement

« Même si on a l’une des masse salariale les plus petites, si un repreneur arrive et nous permet de ne pas nous séparer de tous nos meilleurs joueurs pour nous permettre de faire fructifier notre travail… je signe des deux mains. Même avec une masse salariale basse comme celle d’aujourd’hui […]. Le rachat, on y croit. Comme on dit parfois, on est nés pour souffrir, alors on souffre (rires). Mais on ne peut pas imaginer une seule seconde que l’ACA disparaisse. »

Source : Foot è Basta.

Photo Michel Luccioni/Icon Sport