Absent depuis la mi-décembre, Edon Zhegrova (LOSC) « n’est pas dans le meilleur état psychologique possible » | OneFootball

Edon Zhegrova ne sera pas du voyage à Toulouse. Aujourd’hui catalogué comme forfait longue durée, il ne vit pas aisément cette période loin des terrains, à l’écart du groupe.

Cela fait désormais quatre mois que le LOSC évolue sans Edon Zhegrova (26 ans), absent depuis une mi-temps disputée en étant amoindri à Marseille (1-1) le 14 décembre 2024. Depuis cette date, le Kosovar traîne son spleen à l’écart du groupe professionnel. Il se contente uniquement, depuis la fin de la trêve internationale, de séances collectives ponctuelles, à l’image de la dernière en date ayant eu lieu cette semaine (mardi ou mercredi). Malgré cette brève apparition, il ne sera pas du voyage à Toulouse samedi. Son forfait est acté.

Un manque certain

De passage en conférence de presse ce jeudi, à deux jours d’un déplacement à Toulouse (19h) dans le cadre de la vingt-neuvième journée de Ligue 1, Bruno Genesio a réinsisté sur le fait que l’absence d’Edon Zhegrova (8 buts, 2 passes décisives, 21 apparitions) était un sérieux manque dans son effectif : « J’espère fortement qu’on le reverra (cette saison). Edon est un joueur très, très important dans l’équipe et cela fait désormais plusieurs mois qu’il est indisponible. Il est encore deuxième meilleur buteur du club, ex-aequo avec Hakon Haraldsson (en réalité deuxième seul, 8 contre 7) alors qu’il ne joue plus depuis la mi-décembre. C’est dire à quel point il est indispensable.

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Vous pouvez bien imaginer que j’aurais préféré et bien aimé qu’il soit revenu le plus vite possible à 100%. On aurait sans doute quelques points supplémentaires avec lui », lançait Bruno Genesio devant les médias.

Un mental fragile

Quatre mois d’absence, c’est loin d’être anodin pour un joueur habitué à enchaîner les rencontres et, forcément, Edon Zhegrova ne vit pas au mieux cette abstinence contrainte : « C’est une situation qui est difficile pour nous, mais aussi et surtout pour lui. C’est difficile à vivre. Il ne le vit pas bien, avouait le technicien lillois.

Quand vous êtes joueur, vous n’avez qu’une envie, c’est être sur le terrain, jouer, marquer des buts, gagner des matchs. Forcément, lorsque vous ne l’êtes pas et que la reprise s’éternise un petit peu. Vous pouvez imaginer qu’il n’est pas dans le meilleur état psychologique possible », concluait ainsi Bruno Genesio.