Foot National
·22 de agosto de 2025
"À cause de l'entourage" : la grosse explication de Roberto De Zerbi sur l'altercation Rowe-Rabiot

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·22 de agosto de 2025
Présent en conférence de presse ce vendredi 22 août, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille Roberto De Zerbi est revenu en long et en large sur l'altercation entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe il y a une semaine après la défaite contre Rennes (0-1).
Son apparition publique était très attendue. Et pour cause. Ce vendredi 22 août, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille Roberto De Zerbi est revenu en long et en large sur l'altercation survenue dans le vestiaire à Rennes il y a une semaine, entre le milieu de terrain français Adrien Rabiot et l'ailier anglais Jonathan Rowe. L'échauffourée, qui a suivi la défaite au Roazhon Park (0-1) en ouverture du championnat de Ligue 1, a tenu en haleine tout au long de la semaine dans la Cité phocéenne. Ces derniers jours, les deux joueurs ont effectivement été placés sur la liste des transferts (Jonathan Rowe est sur le point de s'engager à Bologne en Italie) tandis que Pablo Longoria, Mehdi Benati ou encore Véronique Rabiot se sont exprimés publiquement sur la polémique.
Ne manquait presque plus que Roberto De Zerbi. Chose faite ce vendredi en conférence de presse donc, à la veille de la réception du Paris FC au Vélodrome (17h). Avant même la première question, le technicien italien a pris les devants pour évoquer ce facheux épisode. "J'ai joué au foot pendant longtemps, ça fait plus de 30 ans que je suis dans le foot. Je suis habitué à parler de ce qu'il se passe dans les vestiaires. Mais je pense qu'il faut un peu mettre les choses en ordre, c'est nécessaire. Sur n'importe quel lieu de travail, si deux employés se frappent, comme dans un pub, avec un coéquipier qui était à terre parce qu'il avait perdu connaissance (Darryl Bakola, ndlr), que doit-faire l'employeur ? Soit la suspension, soit le licenciement", a resitué l'ancien coach de Brighton, qui explique s'être mis d'accord avec Pablo Longoria et Mehdi Benatia deux jours après l'incident pour écarter du groupe les deux éléments.
"C'est un choix contraint, et une décision juste. Un choix temporaire pour comprendre comment les choses se seraient déroulées par la suite. Les gardes du corps qui doivent nous protéger ont quand même dû séparer les joueurs", a rappelé Roberto De Zerbi. Le Transalpin est ensuite monté au créneau pour défendre son duo de dirigeants après les attaques de Véronique Rabiot. "Je lis des choses fausses sur Pablo et Mehdi. Je ne dois pas les défendre mais je suis quelqu'un de sincère. (...) Mehdi Benatia a vraiment aidé Adrien dans sa vie privée et les choses qui lui étaient nécessaires. Il allait au-delà de son rôle de directeur sportif, donc c'est quelque chose qui m'énerve quand sa mère attaque le président et le directeur sportif", a-t-il concédé.
D'ailleurs, De Zerbi, qui rappelle au passage avoir lui aussi défendu Adrien Rabiot la saison dernière lors de son accueil glacial au Parc des Princes à Paris (insultes, chants, ...), pointe clairement l'entourage comme responsable de cette issue. Car si l'international français ne portera plus le maillot de l'OM selon Véronique Rabiot, sa mère et agente, la décision de l'écarter du groupe était avant tout "temporaire" : "Mais la chose a dégénéré, pas à cause de l'OM mais à cause de l'entourage. J'ai mis mon orgueil de côté parce que j'apprécie Rabiot et je ne pense pas être plus important que lui, ni le club. Mais une hiérarchie existe", a insisté De Zerbi. Dans cette optique, l'entraîneur marseillais "soutient" à 100 % la prise de position du club phocéen. "Il faut être fort pour jouer à l'OM. Être habitué à ces montagnes russes. Et non, je n'ai pas pensé à démissionner", a terminé par balayer le coach marseillais.
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